Date |
04 août 2007 |
Dénivelé positif |
1026 mètres... et des poussières |
Altitude au sommet |
2525 mètres |
Durée aller-retour |
5h30, avec des très longues pauses photos ! |
Météo |
Grand soleil ! |
Carte IGN |
3531 OT Megève |
Accès |
Depuis Megève, au rond-point du Palais des Sports aller en direction du Planellet, puis le Planay. Rentrer dans le hameau et se garer au bout du cul-de-sac à l'entrée de la forêt. |
Enfin une belle journée ! J’avais terriblement envie d’aller faire un petit coucou au Mont Blanc aujourd’hui.
La météo annonce enfin une chaleur digne de l’été, donc nous partons d’Ugine peu de temps après le lever du soleil. C’est parti direction Megève, pour crapahuter au Mont Joly.
Le départ de la rando se fait sous les arbres, il fait encore frais. Quelques passages un peu soutenus entrecoupés de petits replats nous permettent de souffler.
On arrive près dans le très joli coin de La Coule, on traverse un petit ruisseau, puis nous voici dans une forêt. La pente devient plus douce et régulière, après une petite demi-heure de marche on arrive à découvert sur ce qui doit être des pistes de ski l’hiver (c’est dommage pour la défiguration du paysage dans ce coin quand même…). On traverse les pistes et les chalets d’Hermance, ça monte tranquillement, c’est presque plat. Et puis à la sortie d’un virage on arrive au niveau de la Croix du Christ et… Surprise !!! On est sur un belvédère, face au Mont Blanc. On pourrait presque le toucher en tendant le bras. On m’avait prévenu que la vue était superbe, mais je n’imaginais pas être à ce point aux premières loges !!! On a également une vue superbe sur les vallées aux alentours.
Après les quelques photos d’usage, c’est reparti direction le refuge du Mont Joly. Passé le refuge, la pente devient tout de suite plus raide et assez glissante. Heureusement en quelques minutes on atteint le petit replat de l’épaule du Mont Géroux. Puis c’est reparti pour une portion de grimpette, avant d’arriver sur le grand replat du Mont Géroux. On souffle un peu tout en prenant à nouveau des photos.
Mais il ne faut pas traîner, on aperçoit plusieurs groupes de randonneurs en dessous de nous, et on n’a pas envie d’être à 50 personnes au sommet. Nous voici donc dans la dernière montée. Il n’y a plus vraiment de chemin, mais le sommet est bien visible au dessus de nos têtes. On se débrouille donc pour le rejoindre en crapahutant tant bien que mal dans les rochers. Et nous voici au sommet ! On en prend plein la vue : massif du Mont Blanc devant, Aravis derrière, le Beaufortain et la Vanoise dans le fond, et j’en passe… La vue est grandiose sur 360°, le ciel n’a jamais été aussi bleu, et un petit air frais nous fait du bien. On passe un bon bout de temps en haut à faire une provision de photos et vidéos.
Mais les autres randonneurs se font de plus en plus nombreux, on commence presque à être serrés sur le sommet pourtant large.
C’est donc parti pour la descente ! Une fois de plus on a bien fait de partir tôt, car les randonneurs à la montée sont maintenant les uns à la suite des autres, une vraie autoroute ! Beurk, je ne suis pas hermite, mais quand je suis en montagne je préfère le calme, voire la solitude. Il est seulement midi, on prolonge un peu le plaisir en allant grignoter nos sandwichs au Mont Joux tout proche, toujours face au Mont Blanc.
On s’en prend vraiment plein les mirettes aujourd’hui. Il commence à faire chaud, et ça ne fait malheureusement que augmenter lorsqu’on perd de l’altitude à la descente. Heureusement, la descente depuis le Mont Joux se fait en grande partie dans la forêt, ce qui nous protège au moins des coups de soleil car ça tape dur.
Retour à la voiture en début d’après-midi, un peu fourbus mais ravis d’avoir fait cette magnifique rando, avec une météo tout aussi magnifique !
En conclusion, c’est sans doute une des plus belles randos que j’ai faite depuis longtemps. Les paysages sont variés et tous aussi charmants les uns que les autres. La première partie dans la forêt est sympathique, et j’ai trouvé le coin de La Coule extrêmement mignon (zut, pas fait de photos, c’est dommage). La deuxième moitié de la rando, face au Mont Blanc, est inoubliable. La montée est une alternance de passages un peu raides et de replats. On marche dans la forêt, ou à découvert dans la terre, voire dans les cailloux à la fin. C’est varié, rien de monotone ni de bien difficile. Une sortie vraiment géniale, à refaire !
Plein de belles photos sont dans l’album photo du Mont Joly.