Kyoto – 2ème jour – Kyomizu-dera, Pavillon d’Argent et plein d’autres temples
par *V* ~ Dimanche 3 mai 2009. Classé dans : Japon.Pour cette seconde journée à Kyoto, je commence par un petit déjeuner en douceur à l’auberge, en compagnie de ma compagne de chambre italienne (quelle bavarde !).
Puis direction les choses sérieuses : le quartier d’Higashiyama, un des endroits où la concentration en monuments du patrimoine mondial de l’UNESCO doit être la plus grande au monde ! Au passage, je croise dans la rue des geishas ! Ou bien peut-être simplement des japonaises déguisées en geishas pour attirer les touristes ? Toujours est-il que j’en recroiserai à plusieurs reprises dans la journée. Leur maquillage, leur coiffure et leurs vêtements sont vraiment magnifiques, pleins de superbes détails très fins.
Le premier temple de la journée est le temple bouddhiste de Kyomizu-dera, construit à flanc de montagne, avec une magnifique pagode. Malheureusement il est difficile d’apprécier la sérénité du lieu avec toute cette foule !
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Je poursuis par un itinéraire très connu (merci le Lonely Planet…) qui serpente dans les petites rues du quartier. Je passe par le temple bouddhiste Kodai-ji (des moines font tourner des moulins à prières, pour un peu on se croirait dans l’Himalaya). Puis c’est l’heure de la pause déjeuner au parc Maruyama Koen.
Je passe ensuite par le magnifique et immense temple bouddhiste Chion-In, très impressionnant par ses volumes !
Je continue la promenade en passant devant le Shoren-in, gardé par des grands camphriers odorants à l’entrée.
Puis je passe ensuite sous un immense torii qui me conduit au grand temple shinto Heian-Jingu avec de belles couleurs rouges.
Et la journée n’est pas encore finie.
Je quitte pour une petite heure les temples, pour parcourir le chemin de la philosophie (Tetsugaku-no-michi), longeant un petit canal.
Le chemin me mène enfin au célèbre Gingaku-ji, le pavillon d’argent de Kyoto. Pour la petite histoire, il n’a d’argent que le nom, car il n’a jamais été recouvert de ce métal. Malheureusement le temple est en rénovation en ce moment, ce qui limite un peu l’intérêt de la visite. On peut quand même admirer ses belles formes harmonieuses. Des cônes de sable blancs ratissés avec soin sont disposés à côté, et les jardins à flanc de montagne valent le coup d’œil.
Il n’est pas tard dans l’après-midi, mais la majorité des temples ferment assez tôt. Je décide de prendre le bus pour retrouver le quartier de l’auberge. Ce n’est pas la meilleure idée du week-end. Le bus est bondé et n’avance pas, en raison d’embouteillages monstres à côté des édifices touristiques de Kyoto. Au bout d’1h30, debout et serrée au milieu de la foule, je commence à me sentir mal, à deux doigts de l’évanouissement… Une femme dans le bus me rattrape juste à temps avant que je ne tombe (ceci dit, étant donné le monde dans le bus, je ne suis pas sûre que j’avais la place de m’évanouir par terre…). Du coup quelqu’un me cède une place assise (chouette !). Je suis bien désolée d’attirer l’attention ; pourtant je ne suis pas agoraphobe ; mais entre la foule et la moiteur de l’atmosphère, il y avait de quoi tomber dans les pommes…
Bref, le trajet me laisse le temps de reprendre mes esprits. Je passe jeter un coup d’œil au To-ji. Le temple est fermé mais on peut apercevoir une immense pagode à 5 étages, la plus haute du Japon.
Au passage je tombe sur une jolie franponerie (ben oui, un mélange de français et de japonais !). Si quelqu’un veut bien me traduire ce charabia ;-)))
Bon, je rigole, mais je suppose que nous autres français avons le même genre de bêtises chez nous, écrites dans un japonais approximatif !
Je rentre ensuite à l’auberge. Je retrouve l’australienne fort sympathique partageant la même chambre que moi. On décide d’aller dîner ensemble dans un restaurant du quartier. La commande est à peine passée, et qui voit-on arriver ? La volubile italienne qui partage aussi notre chambre ! Sur mes conseils de la veille, elle est allée à Fushimi-Inari, mais a voulu prendre un chemin hors sentier dans la forêt et s’est perdue… Elle est sur les rotules, mais assure plus que jamais le spectacle en racontant haut et fort son aventure. Autant dire qu’on ne passe pas inaperçues ! Comme tout le monde est bien fatigué, on rentre directement à l’auberge après le resto. On s’installe dans la petite salle commune japonaise, assis par terre sur un tatami avec une table basse. Le staff, très sympa, nous offre le saké chaud.
D’autres pensionnaires arrivent et la conversation va bon train. On échange les bons plans touristiques ; tout le monde sort alors son guide : on a tous le Lonely Planet. C’est drôle de voir le même bouquin dans toutes ces langues différentes. Je suis contente de voir que je ne suis pas la seule à désapprouver la couverture peu discrète (une geisha). D’autres personnes avouent qu’elles ont honte de cette couverture, et la cache discrètement à chaque fois qu’elles sortent le livre en public ! Tiens, je ne suis donc pas la seule ! Bref, après ces conversations, il est l’heure d’aller récupérer de cette journée bien remplie.
Si vous voulez voir encore plus de photos de cette belle journée, jetez un coup d’œil à l’album photo du Japon.