Mont Granier – Croix de l’Alpe
par *V* ~ Lundi 15 juin 2009Date | 13 et 14 juin 2009 |
Dénivelé positif | Environ 650 mètres / jour... mais pas mal de kilomètres ! |
Altitude au sommet | 1933 mètres |
Météo | Grand soleil ! |
Carte IGN | 3333 OT Chartreuse Nord |
Accès | Direction Pontcharra, la Flachère puis Sainte Marie du Mont et Les Prés |
En ce beau week-end de juin, je n’avais à l’origine pas prévu d’aller randonner (boulot oblige). Mais la météo était trop belle pour louper l’occasion. J’ai bouclé le boulot jusqu’à 4 heures du matin dans la nuit de vendredi à samedi, afin de partir dès samedi après-midi en Chartreuse ! Après ma tentative ratée l’année dernière à cause du brouillard (il y a 1 an jour pour jour !), je suis bien décidée à explorer les plateaux de Chartreuse menant au Mont Granier.
Le programme du samedi est tranquille. Départ près du village des Prés, sur les hauteurs de Pontcharra. Le sentier donne rapidement une très jolie vue sur la vallée du Grésivaudan et le massif de Belledonne.
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Le sentier mène rapidement au col de l’Alpe, puis à la Croix de l’Alpe, qui domine le plateau du même nom. La vue aux alentours et le plateau sont superbes.
Après avoir discuté avec d’autres randonneurs, c’est reparti pour une descente le long du vallon de Pratcel, un peu longue (pour cause de perte de sentier, obligé de remonter pour le retrouver !). Le chemin rejoint ensuite de GR9 qui remonte par le Pas de l’Echelle (pas difficile si ce n’est quelques lapiaz formant des crevasses parfois profondes, prudence donc !). Le sentier traverse ensuite le joli plateau de l’Alpette. La lumière en cette fin d’après-midi est très belle et la traversée de ce calme plateau est vraiment superbe.
Arrivé à la cabane de l’Alpette, on peut refaire le plein d’eau bien fraîche, que du bonheur ! La tente est rapidement montée à quelques centaines de mètres de la cabane, juste à temps pour admirer un joli coucher de soleil.
Je m’endors comme une marmotte. Je suis réveillée à 5h30 par les animaux de la bergerie qui commencent à s’agiter. Je me rendors finalement, presque trop profondément jusqu’à 7h du matin.
Après avoir démonté le bivouac, la journée commence par une montée assez sportive au Mont Granier par le Pas des Barres. C’est assez aérien, des câbles et des barreaux sont mis en place pour aider, il faut souvent mettre les mains. Heureusement qu’il ne pleut pas et le sac ne pèse pas 20 kg. Au-dessus du Pas, il y a encore une bonne marche avant d’arriver enfin plateau sommital. Du sommet du Mont Granier, on a une superbe vue sur Chambéry, la Chartreuse, les Bauges, le Mont Blanc au loin, c’est l’idéal pour faire une bonne pause en admirant la vue.
La descente s’effectue par le Pas de la Porte. Sentier sans difficulté, si ce n’est qu’il est assez raide. Je suis une très mauvaise descendeuse, je progresse donc assez lentement, très lentement même, c’est à se demander si c’est le bon chemin…
Enfin, arrive l’intersection repérée sur la carte, qui va permettre de rejoindre le point de départ sur un sentier tranquille, à peu près plat… Enfin c’est ce qu’on croyait ! Non seulement c’est loin d’être plat (une successions de bosses), mais en plus le sentier est souvent très étroit et glissant. Quelques câbles tendus ici et là ne sont pas de trop pour éviter de glisser 150m plus bas. Finalement, après une grosse heure de marche, le petit sentier étroit se transforme en large chemin forestier, qui n’en finit pas… Puis tout à coup, c’est la délivrance : un panneau indiqué « Pré Orcel, 3 minutes ». Youpi, il était temps, mes orteils n’en pouvaient plus !
Bref, c’était encore une jolie sortie, si on fait exception du sentier au retour le 2ème jour. Le plateau de l’Alpette est très agréable, et la vue au sommet du Mont Granier sur toute la région de Chambéry, jusqu’au Mont Blanc, vaut le coup !
Quelques photos en plus sont regroupées dans l’album photo Mont Granier – Croix de l’Alpe.
Edit : ahem, il semblerait que mes p’tits orteils n’aient vraiment pas apprécié cette rando. Diagnostic : 3 métatarses fêlés, sur les 2 pieds (histoire de boiter des 2 côtés…). Même pas compris à quel moment je me suis faite cela (en faisant le chamois dans les échelles ? Ou bien sur le trop long sentier du retour ?)
J’espérais faire un bout de la traversée des Alpes françaises cet été. Je visais la partie nord, du Lac Léman à Briançon – et la partie Briançon-Nice pour une autre fois…
Ca risque d’être fortement compromis ! C’est dur, la vie de sportif et ses blessures !