Date	19 juillet 2009
Dénivelé positif	920 mètres
Altitude au sommet	2285 mètres
Durée aller-retour	Environ 5 heures
Météo	Soleil et nuages accrochés sur les sommets
Carte IGN	3531 ET Saint-Gervais
Accès	Depuis Chamonix, prendre la direction des Houches, puis du Parc Merlet. Plusieurs parkings avant l'entrée du parc.

Une fois n’est pas coutume, c’est avec mes meilleurs amis que je passe ce week-end en montagne ! Quel bonheur de partager des beaux paysages entre amis ! Malheureusement, la météo ne nous a pas beaucoup souri au début du week-end. L’arrivée vendredi soir s’est faite sous la pluie, et le montage des tentes a eu lieu dans le noir entre deux averses. Dur, dur, de motiver les troupes dans ces conditions !

Samedi, la rando à la jonction des glaciers des Bossons et de Taconnaz a dû être annulée en raison du mauvais temps persistant. On s’est consolés avec une balade dans Chamonix, puis en forêt par le balcon sud, agréable sentier au-dessus de la vallée, avec plein de fruits des bois à déguster ;-)

Heureusement, dimanche, le soleil est enfin de retour. Les nuages s’accrochent encore aux sommets du massif du Mont-Blanc, mais le massif des Aiguilles Rouges est bien dégagé. C’est donc parti pour une jolie balade à l’Aiguillette des Houches. On laisse les voitures en dessous du Parc Merlet, et on commence par une grimpette dans la forêt. Surprise, en chemin, on aperçoit au loin une tête connue… mais non, c’est impossible, ça ne peut pas être eux… Mais si ! On tombe complètement par hasard sur 2 autres amis, qui finissent le Tour du Mont Blanc ! La probabilité de les croiser était mince ! Le monde est petit ! Après avoir bien ri de cette rencontre improbable, on reprend la montée. Le massif du Mont-Blanc se dévoile de temps à autre, entre deux nuages.

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Le passage du torrent de Lapaz est un peu délicat, rendu glissant par la pluie. Heureusement, quelques câbles sont là pour nous aider, et rassurer les moins téméraires.
Enfin, on quitte la forêt, puis on rejoint le ravin des Vouillourds qu’il nous faut remonter. Au terme de cette dernière grimpette, on arrive enfin au niveau du refuge de Bel Achat. La pause pique-nique face au massif du Mont-Blanc est bien méritée.

Puis on reprend tranquillement, en traversant le joli plateau de Carlaveyron, et ses nombreux petits lacs. Le sentier est encore bien humide, traversé par un petit ruisseau, c’est l’occasion pour certains de tester l’imperméabilité des chaussures ;-)

Enfin, au bout d’une heure, on arrive au sommet de l’Aiguillette des Houches. La vue à 360° est superbe, malgré les nuages.

Après une bonne pause photo, on redescend par quelques lacets un peu raides, puis par un bon sentier face au massif, passant par les chalets de Chailloux. Le sentier, plus facile que celui de la montée, rejoint ensuite notre chemin de départ dans la forêt.

Fin d’une très jolie boucle, tout le monde était enchanté ! Dommage pour les nuages, qui ont limité les photos. Quelques photos en plus sont tout de même visibles dans l’album photo de l’Aiguillette des Houches.

Par contre j’ai toujours quelques petits soucis avec mes métatarses, séquelle de mes acrobaties au Mont Granier il y a quelques semaines… Mon projet de bout de la traversée des Alpes françaises par le GR5 est définitivement tombé à l’eau pour cet été… Je pensais me rabattre sur une randonnée moins longue (j’avais en tête de faire le tour du massif du Beaufortain), mais ça me semble très compromis également :-(

Je suis passée au reflex il y a quelques mois, pour mon plus grand bonheur (mais pas celui de mon banquier ;-))).
Voici quelques clichés réalisés avec ce nouveau jouet : un Nikon D90, couplé avec un objectif 16-85mm stabilisé, de la même marque. Et oui, je suis « chez les jaunes » !

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Tout d’abord quelques photos de gouttes d’eau… En suspension, ou bien juste au moment où la goutte touche la surface de l’eau (un peu floue… mais on fait ce que l’on peut !)…

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Et puis une pause café bien méritée (petit traitement HDR pour l’arrière plan, et mélange de photo HDR et photo brute pour le café ; le vignettage, volontaire, a été rajouté en post-traitement sous Photoshop)

Enfin, une touche de nature avec un petit délire sur un simple pissenlit…

Rien de très spécial pour l’instant, mais cet appareil m’a bien rendu service au Japon, pour « limiter les dégâts » lorsque la lumière était difficile (souvent très blanche…). Reste à « dompter la bête », qui me rendra sans doute bien service pour les photos en intérieur et pour les poses montagnardes en faible lumière (à moi les beaux couchers de soleil !).