Date	19 et 20 juin 2010
Dénivelé positif	700 mètres
Altitude maximale	2456 mètres
Durée aller-retour	6h le premier jour, 3h30 le second jour
Météo	Neige, pluie, nuages, brouillard... Moche quoi !
Carte IGN	3335 ET Le Bourg d’Oisans – L’Alpe d’Huez – Grandes Rousses – Sept Laux et 3435 ET Valloire - Aiguille d'Arves- Col du Galibier
Accès	Depuis Bourg d'Oisans, rejoindre La Grave puis Le Chazelet - parking dans le village

La météo ne s’annonçait pas fameuse pour ce week-end… Mais, las d’attendre un été qui ne se décide pas à arriver, nous partons quand même en montagne pour deux jours de randonnée sur le plateau d’Emparis. Un magnifique plateau montagnard, face au massif des Ecrins, la Meige, les glaciers… Bref un panorama censé être paradisiaque… Mais c’était sans compter la météo ! Samedi matin, donc, nous partons du village du Chazelet. La montée en lacets est rapidement avalée, et nous cheminons tranquillement vers les lacs. La pluie qui tentait de percer les nuages commence alors à tomber, et ne nous quittera vraiment plus du week-end.

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Arrivés au lac Lérié, on ne voit rien du panorama que l’on espérait… On continue vers le lac Noir, qui mérite bien son nom aujourd’hui ! Quelques névés sont encore présents, et la pluie qui tombe commence à ressembler à de la neige mouillée. Après avoir passé les lacs, nous redescendons en direction du plateau. Nous croisons un couple de randonneurs, visiblement un peu interloqués de nous voir avec les tentes sur le dos par cette météo !

Les nuages sont en train de descendre, et la brume commence à nous envelopper plus sérieusement alors qu’on approche du refuge de Rif Tort. Il est seulement 16h30, mais on commence à être un peu lassés de marcher sans apprécier la vue. On plante les tentes un peu après le refuge. Le timing est plutôt bon, car peu de temps après, une grosse rafale de neige s’abat sur nous. Il n’y a rien d’autre à faire qu’à attendre, au chaud dans les duvets. Dans la soirée, on profite d’une accalmie pour cuisiner un peu à l’extérieur des tentes. On se réconforte avec de la nourriture chaude et du vin, que nous faisons chauffer avec du thé pour faire un semblant de vin chaud. Le goût est loin d’être fameux, mais ça réchauffe et ça a le mérite de nous faire bien rire de la situation !

Alors que la pluie et la neige reprennent, on repart s’abriter dans les tentes, pour une nuit un peu longue… On était prévenus du froid, donc on avait emmené duvets et vêtements en conséquence, heureusement. Personne ne souffre trop du froid pendant cette nuit-là, bien emmitouflés dans les duvets, avec le bonnet au ras des yeux et une écharpe remontée jusqu’aux yeux elle aussi ! Cependant, le sommeil est bien souvent interrompu par le bruit des rafales de vent et de neige. Météo France avait annoncé environ -5 degrés à cette altitude. La température est sans doute exacte, et la température ressentie semble encore plus fraîche à cause du vent et de l’humidité.

Vers 5h30 du matin, nous émergeons tout doucement, heureux de voir enfin la lumière. Un coup d’œil anxieux en dehors de la tente vers 6h… Et surprise ! La neige a finit par tenir sur le sol, le plateau est saupoudré d’une fine couche blanche. La beauté et le calme incroyable de ce paysage au petit matin nous font un instant oublier le froid.

On enfile tant bien que mal nos vêtements raidis par le froid (l’eau a gelé sur le bord des gourdes, dans les vêtements mouillés, les chaussures, les lacets etc. !), on plie les affaires, puis on se met en marche. Le petit déjeuner sera pour plus tard, pour l’instant on grignote en marchant.

On sort du vallon pour découvrir bientôt le Pic du Mas de la Grave. C’était censé être notre sommet de la journée, mais il est dans la brume. Marcher sans la moindre vue et dans le froid ne nous intéresse pas vraiment… D’autant plus que les nuages qui s’étaient un peu dégagés au lever du jour commencent à redescendre, et la neige tombe encore par moments. On décide donc de redescendre directement dans la vallée. La descente est belle, face à ce paysage qui était vert la veille, et est devenu blanc en quelques heures. Le calme est majestueux, nous sommes sans doute les seuls à être là-haut (il faut avouer qu’il fallait être un peu tarés aussi !!!). Après une descente parfois légèrement glissante, on retrouve un vallon. Une pause petit déjeuner et quelques ruisseaux traversés plus tard, nous sommes de retour au village en fin de matinée. La neige n’a pas tenu sur le sol jusque là, mais elle tombe toujours. Quelle météo, à la veille du solstice d’été !

Dommage que la météo n’ait pas été avec nous ce week-end. Mais la neige a donné une certaine ambiance, voire même une ambiance certaine le dimanche matin ! Tant pis pour les photos grisouilles… Au moins on aura été au calme !

Quelques photos en plus de cette sortie dans l’album photo du Plateau d’Emparis.

Date	5 juin 2010
Dénivelé positif	580 mètres
Altitude au sommet	1451 mètres
Durée aller-retour	2 heures à la montée, 1h à la descente, et pas mal de temps passé à flâner
Météo	Soleil
Carte IGN	3432 OT Massif des Bauges
Accès	Depuis Aix-les-Bains, passer par Grésy-sur-Aix, puis suivre la D911 en direction du parc naturel régional des Bauges. A Arith, traverser le hameau de Montagny et continuer jusqu'au parking final au bout de la route

Cette joli balade dans les Bauges est l’occasion de se dégourdir les jambes, mais aussi (et surtout !) de tester enfin le Rolleiflex en montagne ! J’ai été gâtée car la randonnée aurait pû s’intituler « la petite maison dans la prairie », tant les chalets photogéniques sont nombreux dans ce coin.
Après un démarrage tranquille en forêt, le sentier atteint rapidement une prairie et les chalets de Mariet-dessus.

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Le chemin reprend ensuite en forêt, attaque une montée un peu raide puis au bout de quelques efforts, on arrive au Creux de Lachat.

Encore quelques efforts et voici le « sommet », ou plutôt une crête. Un passage un peu plus dégagé permet d’apercevoir les Bauges d’un côté, et Aix-les-Bains de l’autre. C’est l’heure de la pause pique-nique face à ce beau panorama.

Le chemin de la descente emprunte le Col de la Cochette, avant de repasser par le Creux de Lachat. Nouvelle pause photo, cette fois-ci orientée « macro insectes ». Et oui, le sac était bien rempli de matériel photo en cette journée ; il ne me manque plus qu’un sherpa pour porter tout ça (avis aux amateurs !!!).

Après avoir photographié, il est temps de redescendre en faisant un crochet par les chalets de Mariet-dessous. La vaste prairie à cet endroit est plutôt « zen », on ferait bien une petite sieste. Puis retour à la voiture par le même chemin avec une jolie vue sur le village d’Arith et les environs en cette fin d’après-midi.

Bilan de la journée : test réussi pour le Rolleiflex ! Les cadrages sont plus resserrés qu’une vue traditionnelle au grand-angle, mais cela permet une belle mise en valeur des détails montagnards. J’ai hâte de recommencer !
Pour les amoureux de la technique : la pellicule du Rolleiflex utilisée est une Kodak TMax 100, le film a été développé dans du D76 dilué à 1+1, puis passé au scanner.

Toutes les photos (argentiques et numériques) sont dans l’album photo de la montagne de Bange.