Date	14 août 2010
Dénivelé positif	144 mètres
Dénivelé négatif	633 mètres
Durée	3 heures
Météo	Nuages et pluie

Le but de la journée : rejoindre le village des Contamines-Montjoie. On avait prévu de faire la variante par le col du Tricot, afin de passer au plus près des glaciers, mais les nuages bas nous dissuadent de cette option. Marcher dans le brouillard ne nous intéresse pas trop…
Du coup, on suit le chemin normal jusqu’aux Contamines, où on arrive vers midi. Initialement, nous avions envisagé de pousser la journée un peu plus loin (jusqu’au pied du col du Bonhomme) et de redescendre le lendemain en direction du Plan de la Lai et du Cormet de Roseland, puis de faire du stop pour redescendre vers une gare SNCF. Mais la météo peu engageante nous démotive un peu, on préfère s’arrêter là, on a déjà rempli notre mission, qui était de relier Léman et Mont Blanc :)

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On pique-nique en ville puis on se pose au camping des Contamines en début d’après-midi. Encore une fois on a de la chance car on plante les tentes 5 minutes avant la pluie. La pluie durera d’ailleurs toute la journée et toute la nuit, et se transformera même en neige vers 2000 mètres d’altitude. Finalement, pas de regrets de ne pas avoir poussé plus loin, le col du Bonhomme sous la neige n’aurait pas été bien agréable…

Au programme de l’après-midi : douche pour rentrer tout propre (très appréciable !), bière (il faut bien fêter la fin de la rando), glandouille, conversation avec des Belges qui attaquent leur étape à 15h, conversation avec un couple d’anciens scouts lourdement chargés qui font le tour du Mont Blanc en marchant 2 heures par jour etc.

On rentrera le lendemain en prenant un car pour St Gervais, puis un train pour Lyon. Partis des Contamines à 9h30 le matin, on arrivera à Lyon seulement à 20h : finalement les transports en commun ne sont pas si rapides que ça par rapport à la marche à pieds !

Au final, cette semaine restera encore dans les bons souvenirs, malgré la météo un peu mitigée durant la seconde moitié de la semaine. On a quand même fait une belle trotte de 150 km. Par rapport à un tour de massif tel que le Tour du Mont Blanc, les étapes étaient un peu plus longues, car on a traversé quelques longues vallées assez plates, en plus des 1500 mètres ou 2000 mètres de dénivelé journalier. Le bivouac, c’est vraiment la liberté de se poser où on veut, quand on veut (ou presque), la souplesse de moduler ses étapes en cours de route, au gré de notre envie, de notre forme, de la météo etc. Lorsqu’on se lève le matin, on ne sait jamais où on va dormir exactement le soir : le pied !!! Évidemment, les sacs sont un peu plus lourds que pour une randonnée en refuges, mais les villages traversés fréquemment permettent de limiter la quantité de nourriture à emporter et donc le poids du sac.

Rendez-vous l’été prochain (ou plus tard…) pour la suite du GR5 en direction de Briançon ;)

Toutes les photos sont dans l’album du GR5 Du lac Léman au Mont Blanc.

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Résumé des étapes :

• Etape 1 : Saint Gingolph – Chalets de Bise
• Etape 2 : Chalets de Bise – Col des Mattes
• Etape 3 : Col des Mattes – Lac des Mines d’Or
• Etape 4 : Lac des Mines d’Or – Samoëns
• Etape 5 : Samoëns – Lac d’Anterne
• Etape 6 : Lac d’Anterne – Refuge de Bellachat
• Etape 7 : Refuge de Bellachat – Col de Voza
• Etape 8 : Col de Voza – Contamines