Petite sortie impromptue du dimanche soir. Les nuages étaient magnifiques dans le ciel de la ville toute la journée, mais se sont malheureusement dissipés juste au moment où nous sommes montés sur la colline de Fourvière pour prendre quelques clichés. Restent les lumières de la ville à l’heure bleue, une balade au Jardin des Hauteurs et quelques souvenirs argentiques au Rolleiflex.

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J’en profite pour glisser une autre image de Lyon prise à la fin de l’hiver, lors d’une balade pluvieuse sur les quais du Rhône :

Quelques autres photos sont dans l’album photo du centre-ville de Lyon.

La météo annonce un temps magnifique pour ce week-end… Nous n’avons pas eu à réfléchir longtemps pour décider du planning : direction la montagne, pour un week-end rando-bivouac-photo !
Destination le massif des Bauges, au pied de Chambéry, avec la tente et les trépieds photo sur le dos.

Le départ annonce la couleur : ça monte dans la forêt, et c’est raide ! La chaleur du début d’après-midi ne facilite pas les choses. Au bout d’une grosse heure d’efforts, on arrive au col de Combe Servenne. De là, partent plusieurs chemins. On fait une erreur en prenant un sentier pourtant bien tracé… On arrive à un cul-de-sac au bout d’un moment, qui nous oblige à revenir en arrière jusqu’au col, et nous gratifie de 100 mètres de dénivelé de plus au compteur.

Finalement, on retrouve le bon sentier qui descend en direction du col des Prés, en ne suivant pas forcément très bien la carte IGN (décidemment, c’est une rando spéciale pour tester ses capacités à lire une carte et son flair…). Une courte portion sur du plat, puis c’est reparti pour une montée bien raide, en lacets dans la forêt !

Le sentier finit enfin par arriver sur une crête, et on rejoint bientôt le chalet de la Buffaz, où la vue sur les Bauges nous récompense de nos efforts. De là, un joli sentier permet de rejoindre le col de la Buffaz. On trouve de l’eau peu après le col, bien appréciable après cette chaude montée. Puis c’est reparti pour une dernière montée en direction de la Petite Pointe de la Gallopaz, au milieu de quelques plaques de neige et de boue, vestiges de l’hiver. Le dénivelé cumulé de la journée commence à se faire sentir dans les jambes.

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Enfin, on arrive sur un bel alpage, qui sera notre lieu de bivouac. On plante la tente, puis on décide de profiter des couleurs du soir au sommet. Après une courte montée, on arrive sur une jolie arête, puis au sommet, marqué d’une croix. Malgré l’altitude assez modeste, la vue à 360° est superbe : Bauges, Beaufortain, Belledonne, Chartreuse… On admire la lumière du soir et le coucher de soleil en prenant des photos et en dégustant notre dîner au sommet. Quel luxe des choses simples !

Une fois le soleil couché, la température chute rapidement, et un petit vent frais nous fait réaliser que la nuit risque d’être froide… Mais finalement, notre bivouac, sous le sommet, est à l’abri du vent et la température reste très agréable. On en profite donc pour faire des photos nocturnes jusqu’à minuit. La lune et la pollution lumineuse de Chambéry limitent assez les possibilités, mais ça reste un très joli bivouac quand même, surtout pour un premier bivouac de la saison ! (premier bivouac d’été un 9 avril, le record est certainement battu à plates coutures).

Réveil à 5h45. Les premières lueurs commencent à peine à faire pâlir le ciel vers l’est. En quelques minutes on rejoint le sommet, afin d’être aux premières loges pour le début de la journée. Finalement, on a pas mal d’avance, et il faudra attendre près d’une heure avant de pouvoir faire les premiers clichés. Peu importe, on profite de ces instants, on guette l’évolution de la lumière, on écoute le silence et la nature qui s’éveille doucement. Vers 7h du matin, le ciel s’embrasse, les premiers rayons atteignent les cîmes les plus hautes, puis notre sommet en quelques instants. La lumière change très rapidement. En quelques minutes, nous sommes passés de la nuit au jour.

On redescend à notre tente pour prendre le petit-déjeuner. Puis il est l’heure de plier le camp et de redescendre vers la vallée. Il est encore tôt, et pourtant nous croiserons déjà plusieurs groupes de randonneurs montant en direction du sommet. La descente dans la forêt est toujours bien raide. Nous perdons de l’altitude rapidement, il ne nous faudra que 1h30 pour descendre d’une traite les 850 mètres de dénivelé.

Fin d’une jolie rando, et retour à la maison des souvenirs et des couleurs plein la tête…

Plein de photos dans l’album photos de la Pointe de la Galoppaz.