Date	12-13 avril 2014
Cotation	F / I
Altitude au sommet	3212 mètres
Dénivelé positif	1er jour : 1100 mètres 2ème jour : 700 mètres
Durée aller-retour	1er jour : 4h 2ème jour : 9h
Carte IGN	3633 ET Tignes - Val d'Isère - Haute Maurienne - Parc National de la Vanoise
Topo	Lien vers Camptocamp
Météo	1er jour : Couvert 2ème jour : Brouillard puis éclaircies variables
Accès	Depuis Albertville, rejoindre Moûtiers puis monter à Pralognan-la-Vanoise. Parking dans le village ou plus haut, aux Fontanettes (si la route est déneigée)

Pour fêter l’arrivée du printemps, nous partons ce week-end en Vanoise pour une rando mi-hivernale, mi-alpinisme estival ! L’objectif est de monter à la Pointe de la Réchasse, un sommet glaciaire situé au-dessus du col de la Vanoise.
Malgré le départ assez matinal, nous arrivons à Pralognan-la-Vanoise à plus de 10h du matin. L’accès au parking des Fontanettes est encore fermé à cause de la neige, il nous faut donc laisser la voiture 150 mètres plus bas… Nous sommes un gros groupe et les conversations vont bon train. Les sacs sont bien chargés : en plus du matériel hivernal (raquettes, ARVA, pelle, sonde) nous portons le matériel de glacier : baudriers, crampons, piolet, cordes etc.
Après le tour des glaciers de la Vanoise et le GR5, c’est la 3ème fois que j’emprunte le sentier montant au col de la Vanoise. Malgré tout, c’est toujours un plaisir de revoir la Grande Casse et l’impressionnante aiguille de la Vanoise. La météo est plutôt correcte pour ce matin, même si les sommets sont un peu cachés par les nuages.
Le sentier est plutôt sec mais nous trouvons la neige sur la piste de ski. Nous chaussons donc les raquettes et remontons le long de la piste. C’est plutôt raide et les cuisses chauffent rapidement ! Les premiers 600 mètres de dénivelé sont ainsi vite avalés, et nous arrivons ainsi sur le replat du refuge des Barmettes. Nous pique-niquons au soleil, avec une belle vue sur l’aiguille de la Vanoise.

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On reprend ensuite notre marche, et après avoir un peu galéré pour traverser le ruisseau, on repart pour une montée un peu raide, qui nous amène au lac des Vaches. Le lac est encore caché par la neige, et les nuages sont accrochés aux sommets. Un vent frais souffle, et nous ne traînons pas trop.

Après une dernière montée, nous tournons en direction du col de la Vanoise. Nous empruntons une courte traversée en dévers qui fait un peu souffrir les chevilles, puis arrivons enfin au col de la Vanoise. Un nouveau refuge a été construit et vient tout juste d’ouvrir il y a quelques jours. Le nouveau bâtiment, en bois, est plutôt joli et remplacera à terme le (moche) préfabriqué. Le bâtiment historique en pierre restera et sera réservé aux gardiens. Nous allons donc avoir l’honneur d’inaugurer (ou presque) ce nouveau bâtiment.
La météo prévoyait du beau temps, mais la neige fait pourtant son apparition dès notre arrivée au refuge ! C’est donc à l’intérieur que nous passerons l’après-midi. Tant pis pour les exercices en crampons, on se contente de réviser les noeuds et manips de corde.

Le lendemain matin, le réveil n’est pas très matinal. En effet, la météo annonce encore quelques nuages pour les premières heures et en plus les skieurs de Vertical Transvanoise doivent passer sur notre itinéraire. Le brouillard est bien présent. Quelques timides trouées arrivent de temps en temps à percer, et on se décide enfin à partir vers 7h45. Mauvaise pioche, car on se fait aussitôt envelopper par la brume persistent. On tourne durant une bonne heure à la recherche du bon itinéraire. L’heure tourne rapidement et on commence à songer sérieusement à faire demi-tour… Heureusement, juste à ce moment-là le soleil fait enfin une timide apparition et le brouillard semble enfin se lever.

On se remet donc en marche rapidement, et on arrive sur un joli replat alors que le soleil perce enfin.

On contourne une épaule rocheuse et on prend pied sur l’immensité glaciaire des dômes de la Vanoise. Le plateau est véritablement immense, seules quelques pointes dépassent au loin. Cela nous donne fort envie de tenter la traversée des Dômes de la Vanoise dans le futur !

On longe le glacier avant d’arriver au pied de la pente terminale. On chausse les crampons et on part droit dans la pente assez raide, alors qu’il aurait été plus judicieux de rejoindre tranquillement la crête ;) On arrive finalement au sommet à 3200 mètres d’altitude, d’où l’on profite d’une très belle vue sur le massif de la Vanoise.

On est bien contents d’avoir atteint le sommet malgré la météo changeante de ce matin.

On redescend tranquillement par la crête, effectivement c’est beaucoup plus facile que d’emprunter les pentes raides ! Les nuages reviennent alors que l’on rejoint le col de la Vanoise, finalement on aura réussi à profiter pile-poile du court créneau de soleil.

On pique-nique au refuge, puis on redescend par le même itinéraire que la montée. La neige ramollit fortement alors que l’on perd de l’altitude, et on termine par des glissades le long de la piste de ski, ce qui nous permet de descendre rapidement et sans efforts !

Toutes les photos dans l’album photos de la Pointe de la Réchasse.

Date	5 avril 2014
Cotation	AD / I / 4c
Altitude maxi	Hum... 10 mètres ? ;)
Durée aller-retour	3h
Carte IGN	3145 ET Marseille - Les Calanques
Topo	Lien vers Camptocamp
Météo	Soleil
Accès	De Sormiou, suivre le tracé noir partant sur la droite peu avant la plage, en direction du cap Redon. Au niveau du cap descendre sur le bord d'une dalle couché (un spit) puis par une sente de terre rouge jusqu'à une zone de gros blocs au ras de l'eau. On peut s'équiper ici, ou après la petite cheminée suivante.

Après avoir bien grimpé hier en couenne au col de Sormiou, nous nous lançons dans une grande voie : la traversée et l’arête du Bec de Sormiou. La météo est magnifique, idéale pour profiter de cette dernière journée de vacances. On met tout de même un peu de temps à trouver le départ de la voie. Après être descendu au niveau de la mer, on s’équipe au ras de l’eau en compagnie de quelques autres cordées.

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On grimpe un premier ressaut, puis on attaque une traversée avec un pas un peu gazeux (spit juste au bon endroit). C’est facile mais toujours impressionnant de franchir ce genre de passage lorsque l’on ne s’entend pas.

On redescend au ras de l’eau, et je me fais « agresser » par quelques grosses vagues. Vive les chaussons mouillés ! Ça fait sploch sploch quand je grimpe, pas très pratique… Malgré tout, l’escalade à 0 mètres d’altitude c’est sympa, et ça nous change des Alpes !
On arrive ensuite au niveau de la grotte du Capelan. Le sol est glissant mais cette superbe curiosité de la nature vaut le détour. Le bruit des vagues dans la grotte est assourdissant. Il est possible de traverser la grotte, mais les parois glissantes nous font un peu peur, on préfère donc ressortir et contourner la grotte par l’extérieur.

On remonte donc sur le côté de la grotte, et on arrive au pied d’un petit pilier. Et là… c’est le drame but. Rocher glissant, mauvaise lecture de la voie ou manque de motivation ? Peu importe la raison, toujours est-il qu’après quelques hésitations, on décide de faire demi-tour. Il y a des jours sans ! On profite encore un peu de la vue des calanques avant d’entamer le retour à la maison, un peu déçus par notre échec du jour, mais cela nous donnera une bonne excuse pour revenir !

La météo nocturne un peu pluvieuse nous offre une presque grasse matinée. Après un réveil tardif et quelques courses de ravitaillement dans Cassis, nous nous garons sur le parking du joli col de Sormiou.

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L’objectif de la journée est de profiter largement des deux falaises entourant le col, où s’alignent plusieurs jolies voies d’escalade. Le ciel est toujours bien gris mais au moins on ne cuit pas en plein soleil. Nous sommes seuls, bien au calme.
Après un petit échauffement, on enchaîne les voies en face sud jusqu’au 5c, avec de belles dalles. On alterne entre grimpe en tête et moulinette. Puis nous finissons en face nord cette session grimpe, par une voie en adhérence et mini-prises tout en finesse.

Nous retournons à la voiture en milieu d’après-midi, et partons en direction de Luminy. C’est l’occasion de faire une petite marche vers le belvédère de Sugiton et la calanque de Morgiou.

Dans la soirée, nous ferons un petit tour dans Cassis suivi d’un bon resto corse, idéal pour reprendre des forces après cette journée bien active.

Date	3 avril 2014
Durée aller-retour	4h
Météo	Nuageux
Carte IGN	Les Calanques - De Marseille à Cassis
Accès	Entre Marseille et Cassis, prendre la route du col de la Gardiole qui démarre près du camp militaire de Carpiagne. La route est assez sinueuse et un peu défoncée jusqu'au parking de la Gardiole.

Le ciel est bien chargé pour notre deuxième jour en Provence. Après avoir fait la route depuis Puyloubier, au pied de la Sainte Victoire, nous laissons la voiture au col de la Gardiole. Cela fait bientôt 4 ans que nous ne sommes pas allés dans les Calanques, et même si nous les avons largement parcourues auparavant, c’est toujours un plaisir de retrouver ces beaux paysages malgré la météo moyenne.
Nous empruntons d’abord une large piste en direction de Cassis à travers le plateau.

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Nous obliquons ensuite au sud et arrivons par un sentier en balcon au-dessus de la calanque de Port Miou. Une courte descente de l’autre côté de la pointe de la Cacau nous emmène à la plage de la calanque de Port Pin, où le pique-nique est le bienvenu.

Nous reprenons ensuite notre marche sur un beau sentier en balcon, au-dessus des calanques de Port Pin, puis d’En Vau.

Un peu par erreur, nous tournons trop tôt et prenons un raccourci (non balisé, inconnu de la carte IGN…), commençant gentiment dans des éboulis, puis finissant par quelques pas de désescalade. Enfin, nous rejoignons la mer, puis la plage de la calanque d’En Vau, entourée de magnifiques falaises. Une fois n’est pas coutume, la calanque est vide de touristes, c’est le privilège d’être en vacances en semaine, hors de zones scolaires !

Après une courte pause, nous remontons par le sentier principal de la calanque jusqu’au parking. Il ne reste plus qu’à faire une grosse sieste et passer la soirée tranquillement au camping de Cassis.

Nous profitons d’une petite semaine de vacances pour partir quelques jours avec le fourgon, entre mer et montagne.
Nous profitons tout d’abord des dernières neiges à Orcières, sous le soleil des Hautes-Alpes.
Puis nous allons chercher l’été au bord de la mer Méditerranée. Direction la montagne de la Sainte Victoire, où nous n’étions plus allés depuis l’automne 2010. Malheureusement il fait moins beau en Provence que dans les Alpes ! Le ciel est voilé, et un vent persistant nous incite à grimper à l’abri…
Le site des Deux Aiguilles est superbe : un nombre impressionnant de voies, du beau calcaire, de belles dalles où il vaut mieux grimper en mode astucieux qu’en mode bourrin. Dommage que la forme ne soit pas tout à fait de la partie ce jour-là. En semaine, la fréquentation est faible, mais manque de chance on se retrouve près d’un groupe d’enfants marseillais plutôt bruyants (double pléonasme ;)). Il nous faudra donc déménager en cours de séance pour retrouver un peu de calme !

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