Roche Faurio
par *V* ~ Lundi 18 juillet 2016Date | 17-18 juillet 2016 |
Cotation | F / II |
Altitude au sommet | 3730 mètres |
Dénivelé positif | 1er jour : 1300 mètres 2ème jour : 650 mètres |
Durée aller-retour | 1er jour : 5h50 2ème jour : 3h pour le sommet, 9h30 en tout |
Carte IGN | 3436 ET Meije - Pelvoux - Parc National des Écrins |
Topo | Lien vers Camptocamp |
Météo | Grand soleil les deux jours ! |
Accès | L'Argentière la Bessée, Vallouise, Ailefroide, Pré de Mme Carle. Parking payant (2€ pour 48h). |
Après un bouclage de sacs assez rapide, nous quittons le camping d’Ailefroide pour rejoindre le Pré de Madame Carle. Nous y laissons la voiture, et à 9h30 nous partons en direction du glacier Blanc. A peine le temps de s’échauffer sur le plat que nous attaquons une série de lacets qui nous permet de rejoindre le pied du glacier.
Un second ressaut nous mène à l’ancien refuge Tuckett et une petite mare. On y fait une petite pause goûter. Les randonneurs et alpinistes sont déjà assez nombreux. Il faut dire que les efforts sont largement récompensés par une belle vue.
Un dernier ressaut d’une centaine de mètres nous mène au refuge du glacier Blanc où l’on prend le temps d’une longue pause pique-nique. La journée s’annonce belle et chaude, nous avons le temps de profiter du magnifique paysage !
On remonte ensuite la moraine, même pas trop pourrie, en plein cagnard. On prend pied sur le glacier vers 2900 mètres d’altitude. La glace sous nos pieds nous rafraîchit, et ces quelques degrés en moins sont les bienvenus.
On s’équipe, et on attaque une montée au milieu des crevasses avant d’atteindre le plateau glaciaire. Certains parcourent le glacier sans corde, ce qu’on ne trouve pas bien prudent… Malgré la facilité du glacier, on voit bien les crevasses et la trace passe parfois sur quelques ponts de neige fragiles.
Au bout d’une heure environ, on atteint le pied du refuge, que l’on rejoint par une dernière montée d’une centaine de mètres dans la caillasse. Vers 15h, on pose nos affaires et on admire la vue sur le Glacier Blanc, la Barre et le Dôme des Ecrins. Comment se lasser d’une telle vue ? On partage le temps entre sieste, pause boisson et partie d’échecs. Le refuge n’est qu’à moitié plein, nous ne sommes qu’une cinquantaine de personnes ce soir, la plupart venant pour faire le Dôme des Ecrins, un 4000 facile.
Nous passons au lit vers 20h30 et dormons plutôt bien, jusqu’à ce que le gardien nous réveille vers 3h45. Le petit déjeuner et la préparation sont rapidement expédiés. Nous quittons le refuge vers 4h30. Après une petite descente pour s’échauffer, on s’équipe sur le glacier. Le regel est bon mais il fait déjà doux.
Nous remontons tranquillement le glacier Blanc, alors que les frontales devant nous s’attaquent déjà au Dôme des Ecrins. Le froid devient mordant, puis le soleil illumine peu à peu les sommets alentours et réchauffe l’atmosphère.
Le glacier Blanc est décidément bien long. A 6h, nous attaquons enfin la montée plus raide en direction du sommet, accompagnés par le soleil. A l’attaque de l’arête sud, un petit passage rocheux pimente un peu la montée. On termine ensuite tranquillement par une belle trace en balcon jusqu’à l’antécime, que l’on rejoint à 7h30.
La dernière courte partie rocheuse ne nous inspire guère confiance, on s’arrête donc ici pour aujourd’hui. On admire un très beau panorama à 360°, du Mont Blanc au Viso en passant par le Cervin. Il n’y a pas de vent, nous faisons donc une bonne pause.
Nous attaquons la descente dans une neige un peu transformée. Le soleil nous crame sur le glacier. Nous ne traînons donc pas, et descendons quasi d’une traite jusqu’au refuge du Glacier Blanc, que nous atteignons vers 11h30.
Les difficultés sont derrière nous, on s’accorde donc une longue pause pique-nique, coca et tarte aux myrtilles. C’est fou comme je déteste le Coca le reste de l’année, mais j’en rêve vraiment en retour de course (un vrai avec plein de sucre, pas un light !).
La dernière descente se fait sans anecdote si ce n’est une forte chaleur. On commence à avoir bien mal aux pieds, mais on atteint tant bien que mal le camion à 14h.
On se pose au camping d’Ailefroide où l’on savoure une longue sieste bien méritée ! On croise 2 copains de St Etienne, mais malheureusement le camping est tellement grand que l’on n’arrive pas à retrouver leur tente pour l’apéro… On se rabat donc sur un très bon resto, avec truite au menu du soir !
Quelques photos supplémentaires de ces deux superbes journées sont dans l’album photos de Roche Faurio.