Date	27 et 28 août 2016
Dénivelé positif	1er jour : 900 mètres environ 2ème jour : 750 mètres
Altitude au sommet	2741 mètres
Durée aller-retour	1er jour : 5h30 2ème jour : 8h
Météo	1er jour : soleil et nuages 2ème jour : grand soleil
Carte IGN	3437 OT Champsaur - Vieux Chaillol - PN des Ecrins 3437 ET Orcières-Merlette - Sirac - Mourre Froid
Accès	Depuis la Chapelle en Valgaudemar, continuer jusqu'au bout de la vallée et se garer au premier parking après des lacets, avant le chalet du Gioberney.

Une fois n’est pas coutume, c’est en famille que nous partons randonner ce week-end. Belle-maman, randonneuse avertie mais n’ayant jamais dormi en montagne, souhaite s’initier aux plaisirs d’une nuit en refuge. Nous avions prévu initialement d’aller au refuge de Presset dans le Beaufortain, mais le refuge était plein des semaines à l’avance…
Nous changeons donc de plan, c’est parti pour la vallée du Valgaudemar. Nous avions découvert le coin à l’automne 2013. Habituellement nous n’aimons pas trop faire 2 fois la même rando, mais le coin est tellement beau que l’on fait l’exception avec plaisir. Et ce week-end, nous devrions avoir moins de neige que lors de notre précédente visite !

Nous partons de Lyon à 8h et démarrons la marche à 11h30, en pleine chaleur. On rejoint rapidement le chalet du Gioberney, puis une montée nous emmène jusqu’aux ruines de la cabane de Tirière. On profite d’une petite bise pour pique-niquer sans avoir trop chaud.

On redescend à la cabine du Pis. On enchaîne avec une traversée de torrents, puis un sentier en balcon descendant. La météo se couvre un peu.

On contourne la montagne, ce qui nous permet d’apercevoir le refuge de Chabournéou. Il ne reste plus qu’une descente pour le rejoindre.
On profite de la slackline et de la douche solaire avant le repas. C’est un petit refuge un peu ancien mais très sympathique !

Le lendemain, on se lève tôt pour partir les premiers. On emprunte le sentier des balcons du Sirac, qui passe sous le sommet du même nom : belle ambiance avec de grandes dalles rocheuses sous les glaciers. C’est le royaume des chamois, qui nous observent.

Un petit passage plus escarpé et équipé de chaînes nous permet de basculer côté Vallonpierre. L’arrivée est toujours un enchantement : large replat avec prairie, petit lac, refuge…

On pensait peut-être s’arrêter là, mais la famille est en forme et en redemande. On continue donc en direction du col de Vallonpierre. Les derniers mètres dans les schistes glissants nous font tirer un peu la langue. La petite pause au col est bien méritée.

Le but du week-end est atteint mais notre randonneuse en herbe en redemande, on ne l’arrête plus ! On pousse donc jusqu’au pic de Vallonpierre voisin, via un joli sentier sur l’arête. Nous voilà enfin sur le sommet le plus haut du coin, impossible d’aller plus loin ! :)

Nous redescendons par le même sentier jusqu’au refuge de Vallonpierre. C’est l’heure du pique-nique et de la pause café, tous deux bien mérités.

Il ne reste plus qu’une longue descente en pleine chaleur jusqu’au parking. Toute la famille repart enchantée de ce week-end. L’expérience sera à renouveler, c’est sûr ! Seule ombre au tableau, des bouchons mémorables sur la route du côté de la Mure, mais qui passent mieux en chantant à tue-tête dans la voiture…

Toutes les photos de ce bon week-end sont dans l’album photos du Pic de Vallonpierre.

Date	15 août 2016
Dénivelé positif	400 mètres
Altitude au sommet	2109 mètres
Durée	1h30
Météo	Grand soleil
Carte IGN	3532 OT Massif du Beaufortain - Moutiers - La Plagne
Accès	Depuis Bourg St Maurice, monter au cormet de Roselend, descendre au lac, traverser le barrage puis monter au col du Pré. Parking au col, ou quelques centaines de mètres avant le col. Accès également possible depuis Arêches-Beaufort.

Après la belle escalade d’hier, nous entamons notre dernier jour de week-end prolongé en Savoie. Nous ne voulons pas rentrer trop tard à la maison, mais la journée s’annonce trop belle pour ne pas en profiter !
Monsieur opte pour le vélo, pour lui ce sera Cormet de Roselend et col du Pré depuis Bourg St Maurice. Quant à moi je pars pour une petite boucle à pied du côté du Cormet de Roselend, un de mes coins préférés de Savoie.

La route montant au Cormet de Roselend est toujours aussi belle dès que l’on approche des Chapieux et de la vallée des Glaciers : les alpages, le massif du Mont Blanc majestueux… Nous avons souvent parcouru le coin (Tour du Mont Blanc, GR5 et diverses randos) mais c’est toujours un plaisir de revenir par ici. Le fourgon monte bien et n’a pas a rougir par rapport aux voitures. Je passe le Cormet de Roselend, descend au Plan de la Lai alors que le lait est en train d’être collecté et les randonneurs s’éveillent. Encore un bout de descente sur le lac, puis la remontée au col du Pré, puis je gare enfin le Scudo peu avant le col du Pré.

Je commence par remonter une piste au milieu des chalets. Le Mont Blanc est très vite visible, la vue très agréable.

Le sentier change légèrement de versant, et on aperçoit alors le lac dans toute sa longueur, et la forme curieuse de la Pierra Menta au loin. Le paysage est typique de la carte postale savoyarde : alpages, chalets, lac, Mont Blanc… je suis gâtée !

La chaleur est déjà forte et la piste pas forcément très agréable. Je presse le pas et j’arrive bientôt au passage de la Charmette. Il ne m’aura fallu que 50 minutes depuis le parking au lieu des 1h45 annoncé sur les panneaux. Habituellement je n’aime pas me presser, mais aujourd’hui je prends plaisir à « pousser la machine ».
Je prends ensuite pied sur la belle arête, parfois légèrement aérienne. Le sentier est nettement plus joli que la piste en contrebas. Et quelle vue sur le Mont Blanc ! C’est un vrai plaisir de parcourir ce beau sentier. Je continue à marcher d’un bon rythme, mais je ne me prive pas de prendre le temps pour les photos.

Le sentier alterne montées et descentes et rejoint bientôt le sommet de la Roche Parstire. Je fais une petite pause goûter et eau, car le soleil cogne fort.

Il ne reste alors plus qu’à descendre. J’étais jusqu’à présent presque seule, mais je croise pas mal de randonneurs à la descente.

Un petit bout de forêt est le bienvenue pour avoir quelques instants de fraîcheur. Un sentier botanique parsème le parcours, mais n’est pas intéressant en cette fin d’été car la végétation est déjà bien brûlée par le soleil. Je rejoins enfin la voiture, où poireaute mon cycliste préféré qui m’attend depuis un bon quart d’heure. Il n’a pas traîné lui non plus, pourtant je n’ai mis que 1h30 à faire un parcours annoncé en 4 heures !
Le douche solaire du fourgon est la bienvenue pour se laver un peu les bras et les jambes. Il ne reste plus qu’à engloutir le pique-nique, puis descendre à Beaufort manger une belle glace.

Quelle belle journée ! C’est vraiment une randonnée à recommander pour ceux qui veulent une belle vue avec assez peu d’efforts.

Quelques photos supplémentaires de cette belle rando sont dans l’album photos de la Roche Parstire.

Date	14 août 2016
Cotation	AD / I / 4c
Altitude maxi	2426 mètres
Dénivelé positif	Approche : 450 mètres. Voie : 200 mètres
Durée aller-retour	2h45 dans la voie - 8h en tout en mode tranquille
Carte IGN	3532 ET Les Arcs - La Plagne - Parc National de la Vanoise
Topo	Lien vers Camptocamp
Météo	Grand soleil
Accès	Depuis Bourg St Maurice, monter en Haute-Tarentaise au hameau de la Savonne (parking). De là, monter au plateau de la Sassière. Passer le refuge du Ruitor, puis dans la montée aux lacs bifurquer rapidement en hors sentier sur la droite pour rejoindre le pied de la falaise. Départ de la voie sur un pilier, au plus bas de la falaise.

Après une petite séance de couenne, nous montons en soirée au hameau de la Savonne. A peine le fourgon posé, nous profitons de la douche solaire pour nous décrasser, puis nous assistons à un très beau coucher de soleil. Les campings car et fourgons sont nombreux à avoir eu la même idée que nous. Il faut avouer que la vue sur le Mont Pourri est superbe.

Après une bonne nuit, nous nous réveillons à 7h30, toujours au coeur de ce beau cadre. Nous nous mettons en chemin à 8h30. Il fait déjà presque chaud, la journée s’annonce belle !

Nous remontons un agréable sentier et arrivons en 45 minutes au refuge du Ruitor, dans le vallon de la Sassière. Encore 45 minutes plus tard, nous voilà au pied de la voie.

Monsieur commence en tête par une longueur d’échauffe en 4a. Je continue par la 2ème longueur en dalle. On inverse les rôles pour la 3ème longueur avec un pas un peu bizarre, puis une traversée.

Je continue pour la 4ème longueur par une jolie dalle, puis une arête, avec une très belle ambiance au-dessus du vallon.

Une petite section de marche nous emmène au pied de la 5ème longueur, que j’attaque en tête. Décidément c’est ma journée des bonnes résolutions, même si je ne suis pas toujours bien à l’aise. On inverse les rôles pour la 6ème longueur avec un peu de jardinage puis un mur final plus raide. Nous sortons de la voie après 2h45 d’escalade.

On descend en mode express par un rappel plein gaz de 48 mètres… mieux vaut ne pas oublier le noeud en bout de corde !

Après avoir descendu quelques éboulis, on retrouve un bon sentier. C’est l’heure du pique-nique, suivi d’une pause boisson au refuge du Ruitor. Le cadre se prête bien au farniente et à la contemplation, on prend notre temps !

Il ne reste ensuite plus qu’à redescendre le sentier facile jusqu’à la voiture. Ainsi se termine une belle journée, avec une escalade facile mais dans un très beau cadre !

Quelques photos supplémentaires de cette belle journée sont dans l’album photos de la Barre des Colombettes.

Les vacances sont terminées, mais pas l’été ! Pour ce week-end prolongé du 15 août, nous nous décidons pour une petit virée en Haute-Tarentaise, un coin des Alpes qui nous connaissons peu. Le premier jour n’offre pas un programme très chargé, nous faisons route jusqu’à 15h30, puis nous nous offrons une petite séance de couenne à Montvalezan. Le site n’est pas très grand, mais présente des voies essentiellement du 5a au 6a, parfait pour notre niveau.
Une fois n’est pas coutume, pas de photos car l’appareil a été oublié…

On reprend ensuite le fourgon pour nous rendre au départ de notre grande voie de demain, au hameau de la Savonne (joli bivouac sur le parking, avec vue sur le Mont Pourri).

Nous voici de retour à Doizieux, quatre ans après notre première visite. Notre niveau d’escalade a augmenté depuis, on devrait donc pouvoir profiter du site plus sereinement. Le rocher du Pilat est tout de même toujours délicat à appréhender. Les voies sont variées, on trouve quelques beaux murs assez fins, mais aussi pas mal de voies un peu physiques. Ce n’est pas mon style de grimpe préféré, mais il faut aussi savoir changer pour progresser !

Le site est vaste, et l’arrangement de ces plusieurs falaises dans la forêt est amusant ! Un petit ruisseau ajoute une touche bucolique. Au fond du site, on trouve quelques voies de plusieurs longueurs, pas mal pour s’entraîner.

En tout cas en plein mois d’août, on n’aura pas été dérangé par la foule, malgré la proximité de Lyon et de St Etienne !