Nous étions déjà venu grimper à St Symphorien sur Coise il y a 3 ans. Ce joli site d’escalade entre Lyon et St Etienne est idéal pour une initiation ou pour les grimpeurs du 5 au 6a.

Cette fois-ci, c’est à notre tour de faire découvrir aux « petits nouveaux » les joies de l’escalade en extérieur. On installe plusieurs cordes dans une grande dalle et tout le monde se fait plaisir, avec application. C’est aussi l’occasion de se rendre compte que l’escalade peut être moins physique en extérieur (grimper sans les mains !), mais requiert quelques précautions pour contourner les volumes à la descente.

Encadrants et « stagiaires » rentreront bien contents de cette belle après-midi en extérieur !

Ayant malheureusement oublié l’appareil photo, il faudra se contenter des mauvaises photo prises au téléphone…

Date	18 avril 2017
Dénivelé positif	1300 mètres
Altitude au sommet	2158 mètres
Durée	6h50
Météo	Un peu de tout : nuageux et averses de neige au début, se découvrant progressivement pour aller vers un grand soleil au sommet. Rafales de vent froid.
Carte IGN	3432 OT Massif des Bauges
Accès	Depuis Chambéry ou Saint Pierre d'Albigny, rejoindre Ecole. Parking dans le vallon de Bellevaux, peu après le hameau de Carlet.

Nous ne sommes pas très motivés ce matin à cause de la météo couverte et très fraîche. Pourtant, il est temps d’attaquer les randos estivales ! Mais notre motivation est encore mise à rude épreuve lorsqu’une averse de neige et de grésil nous tombe dessus !
Après une longue approche par des pistes en forêt, on trouve un sentier un peu chaotique, puis un névé tardif dans un petit goulet. On perd un peu du temps à traverser le névé alors qu’en fait le sentier est juste au-dessus de nous.

Quelques virages nous amènent dans une belle prairie près des chalets des Gardes. Le vent glacial nous accueille, alors que les nuages disparaissent progressivement.
Nous faisons une longue pause goûter car la faim se fait déjà sentir. De là, on voit bien la montée raide au col, et la crête menant au sommet. Le troupeau de chamois du Pécloz est également bien présent ! Ils nous nombreux à nous observer.

On repart, en pensant peut-être arrêter au col entre le Pécloz et l’Armenaz. La montée au col est effectivement assez raide, le dénivelé tombe très rapidement.
Mais finalement le vent se calme, le soleil arrive, la motivation revient donc, et la belle arête nous tend les bras…

On laisse donc les sacs au col (chargés inutilement avec piolets et crampons), et on parcourt facilement la crête jusqu’au sommet du Mont d’Armenaz. On admire une belle vue à 360° sur la combe de Savoie, les Bauges, la Grande Lauzière etc. Que cet hiver 2017 est sec, les sommets sont déjà presque tous vierges de neige ! On pensait initialement faire une boucle, mais la fatigue commence à se faire sentir, et on redescend donc sans histoire par le même sentier.

Au final, on aurait mis 4h pour faire 1400m de dénivelé positif (3h si on ne compte pas les pauses), ce n’est pas trop mal pour une reprise !
Voilà une belle journée en montagne au calme, on aura juste croisé 2 randonneurs qui ont visiblement fait une belle bambée (Mont d’Armenaz en traversée, puis on les a vu enchaîner par le Mont Pécloz voisin).

Quelques photos supplémentaires sont dans l’album photos du Mont d’Armenaz.

Date	17 avril 2017
Cotation	D / I / 5c
Altitude maxi	1530 mètres
Dénivelé positif	Approche : 250 mètres. Voie : 150 mètres
Durée aller-retour	Approche : 30 minutes. Voie : 3h. Retour : 2h dans les rappels, 15 minutes de marche
Carte IGN	3431OT Lac d'Annecy
Topo	Lien vers Camptocamp
Météo	Grand soleil et petite bise fraîche.
Accès	Depuis Duingt monter au village Entrevernes et continuer la route menant col de la Frasse jusqu'au terminus (parking). De là, prendre un chemin qui part à droite, (ne pas monter directement au col de la Frasse). Peu avant de sortir du bois, quitter le sentier pour emprunter le pierrier menant à la base d'une large dalle rocheuse (Dalle Rousse, plusieurs voies d'escalade équipées).

Mi-avril, c’est déjà l’heure de rattaquer la grande voie ! Après un hiver studieux en gymnase, et deux séances de remise en forme en couenne en extérieur, nous sommes contents de retrouver à nouveau le plaisir des longues envolées sur les falaises.
Pour la première de la saison, nous attaquons par notre style préféré : la dalle bien sûr ! Direction les Bauges, au pied du lac Annecy. La Dalle Rousse au Roc des Boeufs propose plusieurs itinéraires, la plupart équipés ou ré-équipés assez récemment. Nous jetons notre dévolu sur « Lactate et Dragibus », une voie en 6 longueurs assez homogène : ce sera surtout du 5b, avec quelques pas de 5c.

Après une approche assez rapide, on attaque au pied d’une large fracture. Le rocher est un peu péteux dans les deux premières longueurs, il faut grimper prudemment. Heureusement, nous sommes seuls dans la voie donc pas de risque de blesser les voisins. La fin de la première longueur propose un pas de 5c dans une sorte de surplomb/dièdre par commode du tout, et où la chute du premier ne serait pas bonne. Heureusement c’est le pas le plus dur de la voie. La suite est plus facile et tous les pas durs sont bien protégés. Les relais sont mêmes chaînés, c’est le grand luxe.

On s’élève progressivement sur cette belle dalle et le rocher devient franchement meilleur. On admire la vue sur les Bauges d’un côté, et surtout la vue sur le lac d’Annecy de l’autre. Quel cadre magnifique pour grimper ! L’escalade est pile dans notre niveau, on ne peut que se faire plaisir. Les belles sections de dalle sont entrecoupées de ressauts assez faciles, et de belles traversées. Que du bonheur, que du plaisir.

Seul petit bémol, la voie ne termine pas au sommet, mais sur un espèce de replat, où on peut continuer à pied en direction de la seconde partie de la falaise (section de marche exposée, chute peu recommandée !). C’est un peu frustrant, mais les voies dans la suite de la falaise sont trop dures pour nous, on stoppe donc là pour aujourd’hui.

La descente s’effectue en rappel. Heureusement que personne ne grimpe en-dessous car le rocher n’est quand même pas toujours très bon, et les vires caillouteuses laissent échapper quelques graviers. En voulant gagner du temps, on toronne la corde à fond, on est bons pour un démêlage en règle en pleine voie… Quant à moi, je réussi à bloquer mon machard et perds 10 minutes à me sortir de la situation. Bref, on n’est vraiment pas bons sur cette descente.

Une fois en bas, il ne reste plus qu’à avaler le pique-nique et retrouver la voiture en quelques minutes de marche, enchantés de cette journée d’escalade. Merci aux équipeurs, on reviendra tester d’autres voies sur cette belle Dalle Rousse !

Enfin les vacances ! Malheureusement, les prévisions météo ne sont pas des plus optimistes. On se décide donc pour un séjour pas trop loin avec le fourgon, dans le massif des Bauges. En cours de route, on s’arrête au col des Prés, au-dessus de Chambéry. Un site d’escalade est situé tout près du col. L’atmosphère est humide, les cotations un peu sèches et parfois aléatoires ne nous remontent pas le moral !

On part ensuite en quête d’un camping, ce qui n’est pas très évident à cette saison car ils sont encore souvent fermés. On finit par traverser tout le massif des Bauges pour se retrouver à St Jorioz, au bord du lac d’Annecy. Au final ce n’est pas un mauvais calcul car nous avons prévu de faire une grande voie demain dans le coin, on sera donc déjà sur place.

L’hiver 2017 est déjà fini ! Place aux activités estivales en ce premier week-end d’avril ensoleillé. Nous nous rendons pas très loin de la maison en Haute-Loire, dans les gorges de l’Allier, non loin du Puy-en-Velay. Nous ne connaissons pas encore le site du Pradel, pourtant il est très grand, avec pas loin d’une centaine de voies. On trouve bon nombre de voies assez « costaudes » dans le 7 et le 6 sup, mais le fond du site recèle aussi quelques voies plus accessibles, du 5 au 6b. Le pied des voies est confortable, le site orienté plein sud nous permet de profiter du coin et de poser plusieurs moulinettes. Les orgues basaltiques sont surprenants et superbes

Après la pause pique-nique, on attaque quelques voies plus longues (la corde de 80 mètres est la bienvenue), un beau 6a fin, long et continu, et même quelques voies de deux longueurs pour les plus motivés. Ce rocher est parfois exigeant et surprenant, mais la grimpe est bien variée. Tout le monde se fait bien plaisir !

Après cette bonne après-midi, on termine la journée dans les bars et les restos du Puy. La saison d’été est bien lancée !