Date	26 mai 2018
Dénivelé positif	785 mètres
Altitude au sommet	2009 mètres
Durée aller-retour	4h
Météo	Nuageux
Carte IGN	3531 OT Megève - Col des Aravis
Accès	Depuis Albertville, passer par Flumet puis la Giettaz. Dans le village, tourner à droite en direction des départs de ski du Plan. Grand parking juste avant la rivière.

Le printemps est décidément bien installé et malgré la neige encore présente au-dessus de 1800 mètres, les jambes ont bien envie d’aller randonner. Monsieur part pour une journée de vélo avec un ami, mais c’est hors de question de rester enfermée à la maison pour autant. Direction les Aravis, et un joli sommet que nous avions repéré pour une future sortie à ski de rando. Les skis resteront au placard aujourd’hui.
Au départ du Plan, je commence par monter quelques lacets sur la route, avant de bifurquer dans la forêt. Le sentier est assez raide et monte efficacement. J’arrive bientôt sous les jolis alpages de Ramadieu.

Je contourne une bosse par un sentier dans un dévers bien raide. Le sentier s’est en partie effondré sur quelques mètres, et les pentes sont raides, invitant à la prudence pour quelques pas. On attaque ensuite une jolie crête, avec vue sur le Petit et le Grand Croisse Baulet. Les névés font son apparition à la Tête de Ramadieu. Heureusement la neige n’est ni trop molle, ni trop dure, mais malgré tout on perd vite des forces à glisser de quelques centimètres à chaque pas. Je termine cette longue crête en bifurquant un peu par une vague sente qui évite la crête et ses névés.

J’atteins le sommet du Petit Croisse Baulet 1h40 après être partie du parking (pour 2h15 indiqués sur les panneaux). Je croise les 3 seuls randonneurs de la journée. Quel calme ! Le panorama est très vaste : face à nous le Beaufortain, Megève, le Mont Blanc, les Fiz et la vallée de l’Arve.

A l’arrière les Aravis, du Charvin à la Pointe Percée.

Malheureusement la météo est plus couverte que prévu, ce qui limite la vue. Je prends le temps d’une bonne pause pique-nique et hésite à continuer en direction du Grand Croisse Baulet voisin. L’arête sud-est semble bien praticable, mais pas l’arête sud-ouest encore bien enneigée, ce qui m’obligerait donc à faire un aller-retour. En plus, le ciel se couvre de plus en plus. J’en reste donc à mon objectif initial qui était uniquement le Petit Croisse Baulet. Ça me donnera une bonne excuse pour revenir à ski en hiver pour faire les deux sommets.

Je prends la direction du col du Jaillet. Le col est bien plat et encore bien enneigé, on marche dans un mélange de neige version soupe et de petits étangs qui se sont créés par la neige fondue entre deux névés. Je bifurque ensuite pour revenir à mon point de départ. Le sentier est encore parfois enneigé, ou coupé par des arbres tombés pendant l’hiver. On voit qu’il n’a pas encore été très emprunté et nettoyé par les passages successifs de randonneurs.

Après une descente en forêt, je termine par un sentier en balcon à travers les prairies. Quelques gouttes s’invitent alors que je rejoins le parking, mais pas de quoi sortir la veste pluie. Le timing est parfait car 5 minutes plus tard j’aurais été douchée par un bel orage !

C’était une jolie petite boucle, mais pas la randonnée du siècle. Il faudra revenir par une plus belle météo pour apprécier pleinement ces paysages !

Après une journée de rando hier, on continue les activités estivales. Une fois de plus, la météo est mitigée en ce lundi « à moitié férié ». On se décide donc pour une séance de couenne, afin de poursuivre la reprise de l’escalade après une trop longue pause hivernale.

Direction la falaise école de Champagny en Vanoise. 20 secondes de marche nous mènent au pied des voies. A l’arrivée en fin de matinée, la falaise est encore humide de la pluie d’hier soir. Sur la moitié droite de la falaise, les premiers points sont extrêmement haut, ce qui est surprenant pour un petit site de ce niveau… Bref, on ne déborde pas de motivation. Après une échauffe par trois voies en 4 et le retour du soleil, le moral revient. On enchaîne ensuite un joli 5b et un 5c pas trop dur.

Après la pause pique-nique, on s’attaque à un 6a bien fin : une portion verticale en réglettes, puis une pure dalle. Rien dans les mains, il faut faire confiance à ses pieds. Je passe là où Monsieur avait échoué au premier essai, je suis contente ! :) On termine par un 5b assez fin également, avec un début un peu physique puis un joli passage en dalle comme on aime.

Même si ce n’est pas la falaise du siècle, cette petite journée était bien agréable. Les sensations commencent à revenir, il ne reste plus qu’à continuer sur cette lancée.

Date	20 mai 2018
Dénivelé positif	650 mètres
Altitude au sommet	1936 mètres
Durée aller-retour	4h
Météo	Beau temps, tournant à l'orage
Carte IGN	3430 ET La Clusaz - Grand-Bornand
Accès	Depuis Albertville, passer par Thônes, St Jean de Sixt, Entremont. A l'entrée du Petit Bornand tourner à droite en direction de Cenise. Parking au bout de la route. Il est possible également de faire la boucle en partant du plateau de Solaison.

Nous cherchons une petite boucle à faire pour ce week-end à la météo instable, sans trop de dénivelé. Depuis longtemps j’avais envie d’aller chez les voisins haut-savoyard, du côté du plateau de Solaison et des Rochers de Leschaux. C’est un peu loin de la maison, mais la balade se prête bien à notre cahier des charges du jour.
Après un lever matinal, on démarre des chalets de Cenise vers 9h30 sous un beau soleil. Une courte montée nous rapproche du col, puis on birfurque en direction du plateau calcaire des Rochers de Leschaux.

On trouve bientôt de la neige, qui ralentit pas mal notre progression. Elle n’est pas molle, mais le chemin entre lapiaz et névés est un peu difficile à trouver. Le paysage est superbe, et nous rappelle un peu les plateaux du Vercors.

On dérange bien involontairement deux tétra-lyres… oups désolé ! Il faut dire que le coin est royalement calme. Cette boucle doit être très fréquentée l’été, mais aujourd’hui nous sommes seuls.

Après une grosse heure d’effort, on rejoint le sommet des Rochers de Leschaux. Petite pause goûter et belle vue à 360° sont au programme. Le plateau qui semble assez débonnaire se termine par un à-pic assez impressionnant sur le Petit Bornand ! On admire le plateau des Glières face à nous. De l’autre côté, la région genevoise est sous la mer de nuages.

On descend en direction du plateau de Solaison intégralement par des névés. Il faut quand même rester prudent car la neige cache quelques gros trous semblables à des crevasses… on en fait d’ailleurs l’expérience ! Un dernier petit goulet enneigé à passer nous inquiète un peu, mais finalement ça passe sans difficulté grâce à une pente pas trop raide et à une neige parfaite, ni trop molle ni trop dure.

On rejoint le très joli hameau de Solaison, où l’on retrouve l’herbe verte.

On repart ensuite dans une forêt assez humide. Une courte descente puis une remontée plus raide nous mènent à la grotte de la Glacière, qui porte bien son nom… l’air est frais ! Au-dessus, une courte portion de sentier est bien raide et glissante. On s’aide un peu des mains, et les cordes fixes en place sont là si besoin. On trouve encore deux névés avant de déboucher enfin sur le vaste plateau du col de Cenise.

Les sommets se sont bien bouchés depuis ce matin ! On ne traîne donc pas. Il ne reste donc plus qu’à traverser le col, puis rejoindre rapidement la voiture pour terminer cette très jolie boucle.

Quelques photos en plus de cette jolie rando sont dans l’album photos des Rochers de Leschaux.

Date	12 mai 2018
Dénivelé positif	760 mètres
Altitude au sommet	2051 mètres
Durée aller-retour	4h
Météo	Beau mais beaucoup de vent sur les crêtes
Carte IGN	3237 OT Glandasse - Col de la Croix-Haute - PNR du Vercors
Accès	Depuis Grenoble, traverser la vallée du Trièves jusqu'au col de la Croix-Haute. Peu après le col, bifurquer à droite en direction du col de Grimone. Parking dans un large virage à gauche.

Pour terminer notre petite semaine de vacances dans le Vercors puis les Hautes-Alpes, nous optons pour une randonnée à la frontière entre Isère, Drôme et Hautes-Alpes.
Au départ des alpages de la Pouyat, nous nous échauffons tranquillement par un sentier mi-ombre mi-soleil.

On adopte un bon rythme et on rejoint rapidement le col de Vente-Cul. Il porte bien son nom car un vent formidable nous accueille ! On ne s’attarde pas et on enchaîne par un joli sentier en balcon jusqu’au col Pigeon. Les sommets alentours se dévoilent : Vercors et Baronnies d’un côté, Trièves et Dévoluy de l’autre.

Du col Pigeon, un beau sentier sur une large crête nous mène sans difficultés jusqu’au sommet du Jocou. Nous n’avons mis qu’1h15 pour parcourir les 760 mètres de dénivelé depuis le départ, on n’a pas chômé ! Malgré son altitude modeste, ce sommet bien dégagé offre une belle vue. Au loin, nous apercevons toute la barrière est du Vercors, le Mont Aiguille et le Grand Veymont.

Nous hésitons à faire une boucle passant par le col de Seysse. Au sommet, des randonneurs nous mettent en garde contre la descente en direction du col de Seysse qui est difficile. J’avais déjà repéré ce passage sur la carte. Malgré l’orientation nord, il ne semble plus y avoir de neige. On décide d’aller voir malgré tout ce que ça donne. Si le sentier est trop scabreux, il sera toujours possible de faire demi-tour.

La crête nord du Jocou est un peu plus étroite, sans comporter de passage vraiment aérien pour autant.

On rejoint ensuite un sentier en effet très raide et un peu casse-pattes, mais sans difficulté notable, en tout cas par une météo sèche comme c’est le cas aujourd’hui. Nous avons parcouru toute la première partie de la randonnée en compagnie du vent et de nombreux autres randonneurs. Mais nous sommes à présent abrités du vent et très au calme !

On pique-nique près du col de Seysse, puis on bifurque à travers un vase et beau vallon à l’ouest du sommet. Sur la carte, j’avais l’impression d’un long sentier tout plat ennuyeux. En effet, le sentier du GR93 est long et essentiellement en balcon, mais il est de toute beauté ! On passe au-dessus du large col Lachau, puis on rejoint enfin une forêt qui nous ramène tranquillement au départ.

Il aurait dommage de ne pas faire la boucle complète, qui présente une belle variété de paysages ! On retrouve la voiture, enchantés par cette jolie boucle. Un must à découvrir, et à faire découvrir dans ce niveau de difficulté !

Quelques photos en plus sont dans l’album photos du Jocou.

Comme souvent à cette saison, nous partons quelques jours dans le nord des Hautes-Alpes pour grimper et randonner. C’est une région idéale pour profiter de la douceur du printemps. Pour changer des falaises d’Orpierre que nous avons déjà largement parcourues, nous décidons de stopper un peu plus en amont dans la vallée du Buëch. Nous connaissons la route presque par coeur et pourtant je ne me lasse pas de parcourir ce coin qui reste un des plus sauvages de la région.

Après une courte route depuis la maison, nous stoppons pour passer la nuit en bivouac dans le camion dans les gorges d’Agnielles.

Le lendemain, nous nous rendons au village de Sigottier. De belles lames rocheuses surplombent la vallée.

Toujours en mode « reprise » de l’escalade après notre longue pause hivernale, nous attaquons tranquillement dans le 4, avant de transpirer un peu dans un 5b qui, de l’avis unanime, comporte un pas bien difficile et exposé pour le niveau ! On poursuit ensuite par de longues voies faciles mais intéressantes. Le rocher est très beau, et bien moins patiné que celui d’Orpierre !

Le ciel se couvre vite et commence déjà à lâcher quelques gouttes. Nous montons nous installer dans un petit camping peu fréquenté à Lus la Croix Haute. Malgré la pluie, on passe visiter le vallon de la Jarjatte, dont les sommets sont cachés par les nuages mais qui semble de toute beauté. Il faudra vraiment revenir pour visiter le coin !