Date	25 novembre 2018
Dénivelé positif	300 mètres
Altitude au sommet	1941 mètres
Durée	2h15
Météo	Soleil
Carte IGN	3531 OT Megève - Col des Aravis
Accès	Depuis Albertville rejoindre le col des Saisies

La météo de cet automne 2018 est toujours désespérément sèche. Une petite perturbation a quand même apporté une petit vingtaine de centimètres en Savoie, et les spatules nous démangent. Nous n’avons guère envie d’aller nous entasser à Val Thorens pour l’ouverture de la station. La reprise se fera donc directement en ski de randonnée, du côté des Saisies. La station est encore fermée, à l’exception d’une piste de ski de fond. Nous sommes donc bien tranquilles. La couche de neige n’est vraiment pas épaisse, mais nous savons que sous la neige se cache surtout de l’herbe, ce qui évitera de trop rayer les skis (du moins, on l’espère).

Nous démarrons du foyer de ski de fond, et montons tranquillement à travers les arbres.

Les sensations agréables du ski de rando reviennent vite. Pour le plaisir, on enchaîne même quelques conversions. On tire ensuite un peu vers la gauche pour retrouver les bords de pistes (non damées), afin d’éviter les reliefs peu agréables qui sont encore peu lissés par le manteau neigeux.

Une heure après le départ, nous voilà déjà au Signal de Bisanne. Quel calme comparé à l’agitation qui règne en temps normal quand les remontées mécaniques sont ouvertes ! Malgré tout, quelques morts de faim dans notre genre sont eux aussi montés en peaux.
La vue sur le Mont Blanc est toujours aussi magnifique, le ciel bien dégagé, l’atmosphère sans vent. On en profite le temps d’une longue pause.

On dépeaute, puis c’est parti pour les premiers virages de la saison. C’est un peu laborieux, d’autant plus qu’il faut négocier les herbes. Mais le plaisir revient petit à petit. Je descends sans grosse touchette, mais on ne peut pas en dire autant de Monsieur qui fait une magnifique rayure à son ski… heureusement qu’il ne les avait pas encore fartés ! Il ne reste plus qu’à rejoindre tranquillement la voiture, alors que les nuages promis par la météo arrivent très rapidement.
Voilà un court créneau météo bien optimisé ! Vivement la suite de la saison !

Toujours pas de neige en Savoie… On profite d’un petit créneau ensoleillé pour aller s’aérer quand même les poumons à vélo. Au départ de la maison, on attaque par remonter les versants de Marthod. J’aime beaucoup ce versant : on part d’une vallée qui semble encaissée, mais finalement la vue se dégage très vite sur le Beaufortain et la Lauzière.

Au-dessus du hameau des Bulles, on tombe nez à nez avec le Mont Charvin et les Aravis. Il y a un replat agréable et la vue est vraiment chouette.

On passe la table d’orientation, puis on attaque une portion plus humide en forêt, jusqu’à redescendre sur Allondaz. On emprunte alors rapidement une piste qui monte sur la bosse de Pallud. En VTC ça passe facilement, en vélo de route c’est un peu plus tendu.

On retrouve un soleil fort agréable sur Pallud en face sud. On comprend pourquoi ce versant bien orienté est riche en arbres fruitiers. Derrière nous, le Mont Blanc nous surveille. C’est d’ailleurs la seule bosse blanche, car les autres sommets sont quasi vierges de neige en cette mi-novembre.

Après avoir bien tricoté autour de Pallud, on remonte à Allondaz et on passe le col du Vorger à l’ombre. Il ne reste plus qu’à redescendre sur Thénésol, et remonter à la maison.
Encore une belle boucle de seulement 25 km mais 900 mètres de dénivelé positif. C’est que la région est loin d’être plate !

Cet automne est toujours trop maussade pour aller randonner, et pas assez enneigé pour aller skier. On continue donc dans les activités sur deux roues (avec ou sans assistance nucélaire…).

Au départ de la maison, on rejoint la vallée entre Albertville et Ugine, puis peu avant Ugine on attaque la montée au col de la Forclaz. Le nom n’est pas très original, je ne compte plus les cols de la Forclaz que je connais… Celui-ci est un petit passage qui permet d’arriver sur la vallée du Doron, peu avant Beaufort, sans passer par la « grande route » qui vient d’Albertville.
Le soleil est toujours absent, mais le Charvin est bien là.

La montée est raide, pas toujours bien régulière, avec un revêtement de plus en mauvais à l’approche du col. Heureusement, la vue sur les Aravis et les Bauges nous récompensent de nos efforts.

Le col de la Forclaz est tout plat, sans beaucoup de vue et ne présente en soit pas un intérêt fantastique.

De l’autre côté, une descente puis une remontée bien raide nous amènent au petit col de Montessuit. Il ne reste plus qu’à descendre par Césarches (toujours raide) puis remonter (toujours raide) jusqu’à la maison.
Voilà une belle boucle à bosses de seulement 25 km mais quand même presque 800 mètres de dénivelé.

Je me suis récemment équipée d’un VAE pour faire les allers-retours au boulot. Certains pourraient dire (avec raison) que je pourrais m’y rendre à la seule force des cuisses. Certes, mais les 2 km de côte bien raide pour rentrer le soir auraient vite fait de me démotiver… (NB : ceux qui critiquent sont souvent ceux qui viennent en voiture bien au chaud alors qu’ils pourraient eux aussi venir à vélo, électrique ou non… j’dis ça j’dis rien. Bref).

Officiellement le VAE n’est PAS pour faire de la balade le week-end. Mais en ce début novembre nuageux, je me dis que tester un peu la batterie et le moteur, pour voir ce qu’il a dans le ventre, serait une bonne idée…

Au départ de la maison, je rejoins la piste cyclable à Ugine. Le faux plat montant avec le vent dans le nez pour rejoindre Cons Sainte Colombe n’est pas des plus agréable. Un petit papy semble bien content d’accrocher ma roue. On papote un peu. Visiblement, l’âge aidant, il ne devrait pas tarder à céder lui aussi à la facilité du vélo nucléaire…

Je quitte la piste cyclable à Cons Sainte Colombe, et attaque une jolie montée. La route est très calme. Les couleurs d’automne sont un peu passées mais le paysage, surveillé par le Charvin, est très agréable.

Peu avant Serraval et le col du Marais, je bifurque en direction du Bouchet Mont Charvin. J’adore ces vallées des Aravis.

Quelques portions bien raides me font souffler un peu, je mets un point d’honneur à ne pas trop pousser l’assistance histoire de faire quand même monter le cardio. La fin du col est piégeuse. Alors qu’on pense être arrivé, il reste encore presque deux kilomètres de faux plat.

J’atteins enfin le col, et après une petite pause, c’est parti pour une descente bien raide avec quelques belles épingles. Je rejoins la piste cyclable à Marlens. Il ne reste plus qu’à rentrer à la maison, non sans oublier les deux kilomètres (bien raides, je le rappelle) pour atteindre la maison. Une jolie boucle d’un peu moins de 50 km.