Roche Pourrie
par *V* ~ Samedi 29 juin 2019. Classé dans : Montagne, Randos diverses.Date | 29 juin 2019 |
Dénivelé positif | 725 mètres |
Altitude au sommet | 2034 mètres |
Durée aller-retour | Pas regardé la montre ! |
Météo | Soleil, chaud |
Carte IGN | 3432 ET Albertville |
Accès | Depuis Albertville, monter à la cité de Conflans, puis au fort du Mont et se garer au col des Cyclotouristes. |
La canicule qui sévit depuis quelques jours n’incite pas à faire une longue journée de sport. Malgré tout, l’envie d’aller randonner en montagne est présente. Un départ à un horaire atypique (18 heures !) et une randonnée assez courte à la Roche Pourrie permettent de se dégourdir les jambes sans cuire pour autant.
Au départ du col des cyclotouristes, je m’aperçois que les chaussures de randonnée sont restées à la maison… Tant pis, une bonne paire de baskets devrait faire l’affaire pour aujourd’hui.
Le sentier commence par emprunter une piste forestière, puis monte plus raide dans la forêt, en coupant les lacets de la piste, et en la reprenant parfois. On parvient ainsi au blockhaus des Têtes, caché dans la forêt. De là, le sentier serpente joliment à l’arrière du bâtiment puis monte droit dans la pente, dans une jolie forêt de plus en plus clairsemée. On arrive ainsi à une très belle clairière, au pied de l’arête de la Roche Pourrie.
L’arête est assez courte et quelques passages câblés permettent de franchir sans difficultés les quelques ressauts rocheux.
Juste sous le sommet, on arrive à un court passage plus croulant, d’où tire peut-être son nom de la sommet de la Roche Pourrie.
A 20 heures j’atteins le sommet, en étant toute seule. De toute manière je n’ai croisé personne depuis le début, à part quelques randonneurs tardifs au parking. Tranquillité assurée, avec une jolie vue sur le Mont Blanc, et la longue crête qui mène au Mont Mirantin et au vaste cirque de la Pointe de la Grande Journée.
En temps normal, la vue à 360° doit être superbe. Mais aujourd’hui la brume de chaleur est tellement présente qu’on aperçoit à peine le massif voisin des Aravis.
Je redescends par un petit sentier en lacets qui bascule sur le versant nord-ouest de l’arête, au milieu des myrtilliers et rhododendrons. Près du chalet du Haut du Pré, je loupe le sentier qui aurait pu me permettre de redescendre tout droit. Ce n’est pas grave, je prends l’option piste forestière, plus longue mais sans doute plus sûre car le jour commence à tomber et la lumière à manquer.
J’arrive à la voiture juste avant la nuit, un peu rafraîchie par cette sortie en altitude.