Derniers instants de liberté, coincés entre le confinement qui vient de se terminer, et 3 mois de béquilles prévus à partir de lundi prochain. Après avoir bien jardiné, on décide de s’offrir une soirée en-dehors de la maison.
Direction le col de l’Arpettaz, un de mes points de vue préférés à proximité de la maison, au pied de la belle pyramide du Charvin. A cette saison le coin est très calme. On se balade un peu à proximité du col, au-dessus duquel dépasse le Mont Blanc.

On s’offre ensuite un apéro bien mérité. Quel luxe :)

Le ciel, jusque là assez gris, s’éclaircit juste à temps pour nous laisser admirer les couleurs au coucher du soleil.

Après une nuit très calme, le lendemain matin on aura l’occasion de voir de nombreux bouquetins dans les pierriers près du col, et même deux chamois. Deux autres chamois traverseront même la route juste devant la voiture à la descente. Visiblement le calme du confinement des dernières semaines a incité les animaux à élargir leur territoire. Que de belles rencontres.

Toutes les photos sont dans l’album photos du col de l’Arpettaz.

Après deux mois de confinement, nous voilà libres de circuler dans un rayon de 100 km. Ca fait presque beaucoup, et on a l’embarras du choix ! On se décide pour une balade à vélo pas trop loin de la maison : le col du Joly, un de nos points de vue préféré sur le Mont Blanc.

Au départ d’Hauteluce, on commence par une courte descente, puis une montée par une pente assez douce à travers quelques hameaux.

La pente se raidit ensuite, au milieu des alpages bien verts. Pour l’instant nous n’apercevons pas encore les remontées de la station des Contamines-Montjoie et le coin est calme, presque sauvage.

On trouve la neige brusquement au détour d’un virage, un kilomètre sous le col. On serpente entre les névés et il faut parfois porter le vélo.

On atteint le col au bout de deux petites heures d’effort. Le Mont Blanc se cache à travers les nuages, tant pis pour la vue. La station des Contamines a été fermée en mars dans la précipitation, certains équipements ne sont pas encore rangés. Drôle d’ambiance.

On avale un pique-nique rapide dans le vent et il ne reste plus qu’à redescendre. En perdant l’équilibre en montant à vélo, je me tors le genou, mais puisqu’il n’y a plus de ligament croisé à casser, cela n’a pas tellement d’importance ;)

Une belle balade de 3h30, seulement une grosse trentaine de kilomètres mais 950 mètres de dénivelé.