Un week-end en Haute-Maurienne
par *V* ~ Lundi 24 août 2020. Classé dans : Montagne, Randos diverses.Après avoir passé 3 mois allongée sur le canapé la jambe sur un coussin, il est temps de reprendre un peu l’air. Nous partons non loin de la maison, en Haute-Maurienne, une vallée que l’on adore, parfaite pour les activités variées sans trop de monde.
Après avoir posé la tente à Termignon nous montons au col, puis au lac du Mont Cenis.
On bascule côté italien sur Novalèse. On pensait se faire un petit resto côté Italie, mais en ce dimanche la plupart sont soit pleins, soit fermés. On achète donc quelques produits au marché, et on remonte pique-niquer au village de Moncenisio et son très joli Lago Grande bien riches en truites.
Après avoir flâné un peu, on rebascule côté français et on emprunte la route, puis la piste qui conduit au col du Petit Mont Cenis. C’est tout de suite beaucoup plus sauvage et plus calme que les abords du lac. On ne connaissait pas ce vallon, qui est vraiment charmant. On emprunte un joli sentier en balcon en direction du lac Perrin. Le genou encore convalescent réclame demi-tour avant d’arriver au lac, mais c’est tout de même très agréable de pouvoir marcher enfin sur autre chose que du goudron !
Le lendemain, pendant que le cycliste de l’étape s’attaque au col de l’Iseran, je profite du calme matinal pour me balader autour de Bessans. J’emprunte le « chemin du petit bonheur ». C’est plutôt une piste le long de la rivière, pas très intéressante, mais je profite du calme dans la vallée qui s’éveille doucement.
Je reprends ensuite la voiture jusqu’au joli village de Bonneval sur Arc. Puis j’emprunte le versant mauriennais du col de l’Iseran. Je ne connaissais pas ce versant, qui est vraiment sauvage et charmant, avec la vue sur les glaciers de l’autre côté de la vallée : l’Albaron, le Charbonnel… que de bons souvenirs !
Le haut du col est minéral mais moins sauvage, avec les remontées mécaniques de Val d’Isère qui débordent.
Je retrouve mon cycliste au sommet, content mais transit par le froid et le vent. On avale un café, puis on redescend par la route qui serpente au milieu des pistes (nettement moins jolie que l’autre versant) pour se restaurer sur Val d’Isère. Il ne reste plus qu’à rentrer à la maison après ce court, mais bon bol d’air.