Tokyo, le retour ! J’ai la chance qu’une conférence en anglais sur mon domaine de recherche se déroule dans la capitale nipponne lors de mon séjour au Japon. Oui, la vie de thésarde n’est pas toujours très dure à supporter ;-) Mon chef japonais, un autre collègue japonais et moi-même sommes donc partis 3 jours à Tokyo.
Nous arrivons à Tokyo jeudi soir, veille de la conférence. Pour l’occasion, mon chef nous a réservé des chambres dans un hôtel japonais fréquenté plutôt par les « locaux », ce qui me change des auberges plutôt internationales où j’étais lors de mon dernier séjour.
Première surprise le lendemain matin : petit déjeuner japonais, c’est-à-dire riz, soupe miso etc… Oups, dur dur le riz le matin !
Arrivés à la conférence, nous nous apercevons que nous sommes finalement moins nombreux que prévu. En effet, en raison du risque de grippe A, une partie des participants a annulé le voyage. Les conditions d’hygiène sont strictes : lavage des mains avant d’entrer dans la salle et port du masque obligatoires (étant allergique aux élastiques, je suis dispensée de ce dernier point – ouf !).
Après une grosse journée de conférence, mon chef, accompagné de quelques collègues, m’emmène dans un restaurant assez chic du quartier d’affaires de Tokyo. Fidèle à sa réputation de gastronome, mon chef commande quasiment toute la carte ! Et nous nous retrouvons donc à partager une bonne vingtaine de plats, et autant de bouteilles, à 8 personnes ! Un vrai gueuleton banquet ! Nous avons arrêté juste avant de nous faire exploser le ventre… Et mon chef m’a confié le lendemain avoir eu un début d’indigestion pendant la nuit ; à dire vrai, je n’en étais pas loin non plus ;-)
Samedi, second jour de conférence. Cette fois-ci, une partie des conférences a lieu en japonais. Il est assez inutile que j’y assiste vu mon faible niveau en japonais. J’en profite pour m’éclipser l’après-midi en compagnie de 2 autres personnes. Nous passons l’après-midi dans le quartier du port de Tokyo et sur l’île artificielle d’Odaiba. Nous faisons tout d’abord un tour en bateau pour admirer la baie de Tokyo et le Rainbow Bridge.
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Puis nous nous rendons sur l’île d’Odaiba en métro aérien, super pour apprécier la vue. Nous nous baladons sur l’île, autour du musée de la marine, puis dans un centre accueillant une exposition auto et nous montons admirer la vue sur la baie depuis l’immeuble de la Fuji Television.
Samedi soir a lieu le dîner-banquet de la conférence. Nous sommes environ 200 personnes… dont 198 hommes et 199 asiatiques ! Je suis la seule occidentale et la seule autre femme est une thaïlandaise, d’ailleurs fort sympathique. Autant dire que je ne passe pas inaperçue !!! Tout le monde veut me dire un mot, savoir pourquoi je suis ici etc. Je discute un bon moment avec la seule autre femme de la conférence (entre femmes, il faut bien se serrer les coudes dans ce milieu macho !). Le monde est petit, car cette dame connaît très bien la France et a travaillé dans la même entreprise savoyarde où j’avais effectué mon stage de fin d’études. On sympathise et elle me propose à demi-mot de la recontacter pour un poste, lorsque j’aurai terminé mon doctorat. C’est un bon contact pour passer quelques temps en Thaïlande après la thèse !
Dimanche : c’est une journée libre, mais malheureusement la météo est trèèès maussade (comme trop souvent depuis 2 mois !). Il pleut assez fort et ce temps risque de durer toute la journée. J’avais prévu d’aller visiter Kamakura, ville située à une cinquantaine de kilomètres de Tokyo et remplie de beaux temples. J’avoue que je suis moyennement motivée pour les visites de temples sous la pluie. Une autre idée était d’aller jusqu’au pied du Mont Fuji, que je n’ai pas encore pu apercevoir en raison de la faible visibilité depuis Tokyo. Mais mes collègues m’en découragent, m’assurant que même au pied de la montagne, je risque de ne pas apercevoir le sommet sous les nuages…
Finalement, je déambule un moment dans Ginza, puis je reprends le shinkansen pour Sendai.
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