Nous profitons de notre semaine de vacances dans les Baronnies pour varier les plaisirs. Nous profitons d’une belle journée pour sortir les vélos, entre deux journées d’escalade.

Au départ de Buis-les-Baronnies, nous commençons par remonter la vallée de l’Ouvèze. A cette saison, la départementale n’est pas trop fréquentée, et les routes suivantes de la journée le seront encore moins. Après le village de la Rochette-du-Buis, nous bifurquons pour attaquer la montée du col d’Aulan. Les pourcentages ne sont pas trop méchants, souvent aux alentours de 5%, parfait pour mes petites jambes.

Une fois au col, on bascule en direction du sud, en passant dans la garrigue au pied du village d’Aulan et son château.

On continue notre jolie route d’automne à travers la Drôme Provençale jusqu’à rejoindre le beau village perché de Montbrun-les-Bains, adossé à une colline. C’est l’heure d’une petite pause goûter en terrasse.

On resterait bien là, mais il est temps de reprendre le vélo pour la dernière montée au col de Fontaube. Passé Savoillan, la montée s’effectue essentiellement par une route en balcon face au Ventoux, le géant de Provence. La vue est vraiment superbe, la route très calme, c’est royal. Une fois au col de Fontaube, on retrouve la vue sur le secteur de Buis-les-Baronnies.

Il ne reste plus qu’à se laisser glisser par gravité jusqu’à Buis-les-Baronnies. La dernière montée jusqu’à notre gîte de la Roche-sur-le-Buis pique un peu les jambes, mais permet de clôturer en beauté cette longue journée de 66 km et 1000 mètres de dénivelé positif.

Pour notre deuxième journée d’escalade à Buis, nous choisissons la falaise de l’Aiguille de Buis. La marche d’approche d’une quinzaine de minutes permet de rejoindre cette falaise bien visible. Le pied des voies n’est pas confortable de partout, mais le cadre est superbe pour grimper. On a une petite forme est on ne dépasse pas le 5b, mais quelques grandes envolées nous permettent de grimper sur 40 mètres, avec la vue sur le rocher de Saint Julien et le Mont Ventoux : royal !

Nous sommes en vacances pour quelques jours dans le sud de la Drôme, à Buis-les-Baronnies. C’est l’occasion de profiter des températures très agréables en cette saison. Nous connaissons bien le coin pour y être passé lors de notre tour des Baronnies et à l’occasion de plusieurs week-end entre amis. Malgré tout, c’est toujours un plaisir d’établir son camp de base ici pour quelques jours, car les activités possibles sont variées, impossible de s’ennuyer !

Pour le premier jour, nous jetons notre dévolu sur la falaise d’escalade de Baume Rousse. A cette saison, elle est moins fréquentée qu’en plein été et on ne cuit pas comme dans un four. Les longueurs sont belles. Quelques cotations nous surprennent cependant, et nous obligeront à aller chercher les dégaines par des moyens pas très homologués ;)

Date	16 octobre 2021
Dénivelé positif	550 mètres
Altitude au sommet	1299 mètres
Durée	3h20
Météo	Soleil
Carte IGN	3431 OT Lac d'Annecy
Accès	Plusieurs parkings possibles depuis la route entre Annecy et Thônes, le plus populaire est sans doute celui de Pré Vernet

Monsieur étant occupé ailleurs, je pars ce jour pour une rando solo. En réalité je serai loin d’être seule car le Mont Veyrier est l’une des randonnées les plus fréquentées autour d’Annecy. Il faut reconnaître que la vue sur le lac et le parcours de crête justifient le détour.

Au départ du Pré Vernet, le sentier monte en forêt effacement. Les premières vues sur le lac apparaissent aux alentours du col des Sauts. Le panorama avec le lac d’Annecy, les falaises et les couleurs d’automne est superbe.

Certains randonneurs stoppent ici leur effort, et la suite est donc plus tranquille même si encore bien fréquentée. Il serait dommage de s’arrêter là, car le sentier serpente ensuite sur les crêtes entre le Mont Veyrier et le Mont Baron. La vue, tantôt côté lac, tantôt côté massif des Bornes-Aravis, est toujours très agréable. On aperçoit même le Mont Blanc. Les randonneurs peu aguerris doivent quand même faire attention, car certains passages demandent de la vigilance pour ne pas se faire entrainer dans une chute fatale (surtout avec les enfants). D’autre part, les pierres sont rendues bien lisses et glissantes par la fréquentation.

Il ne reste ensuite plus qu’à redescendre au col des Contrebandiers. Quelques câbles sécurisent ce passage un peu raide.

La suite se déroule enfin au calme. Il s’agit de rejoindre la piste forestière jusqu’au parking du Creux du Loup, puis en sentier ramène au point de départ sans difficulté.
Voilà une nouvelle « classique » du coin rondement menée.

Date	10 octobre 2021
Cotation	AD+ / I / 5c
Altitude maxi	2000 mètres
Dénivelé positif	Approche : 50 mètres Voie : 450 mètres
Durée aller-retour	Approche : 10 minutes Voie : 6h15 Retour : 1h
Carte IGN	3430 ET La Clusaz - Grand-Bornand
Topo	Lien vers Camptocamp
Météo	Soleil et mer de nuages
Accès	Depuis le Grand-Bornand, monter en direction du col de la Colombière. Parking dans un virage en épingle peu avant le col. La voie démarre dans les dalles à gauche du parking, sur la gauche d'une "grotte".

L’été indien semble bien installé, ce qui nous donne envie de faire une dernière (?) grande voie d’escalade avant l’hiver. Nous optons pour les belles dalles du Jallouvre au col de Colombière, que nous connaissons bien pour avoir déjà parcouru la voie des Cristaux, et l’arête des Bouquetins. Le cadre est beau, le calcaire des Aravis agréable, les voies sont bien équipées et surtout longues comme on les aime (15 longueurs pour la voie des miss). On sait d’avance que la journée sera belle !

Malgré tout les brumes d’automne sont présentes jusqu’au Grand-Bornand, et on se demande si l’on n’a pas été un peu optimiste. Mais on finit par passer au-dessus de la mer de nuages et c’est un superbe vallon, plus calme qu’en plein été, qui nous accueille pour ce matin d’automne.

On trouve facilement le départ de la voie des Miss, situé juste quelques mètres au-dessus du parking. Conformément au topo, les 6 premières longueurs sont faciles, dans le 4, entrecoupées d’un peu de marche, le plus dur étant finalement de ne pas perdre l’itinéraire dans ces dalles. On grimpe en réversible et ça déroule bien.

A partir de la 7ème longueur, la voie devient plus grimpante, avec surtout des longueurs en 5b. Les difficultés ne sont pas continues et les pas durs sont en général bien protégés. Seul un petit ressaut me fait un peu couiner car le point est trop haut pour mes petits bras et la chute assez mauvaise (j’ai testé, j’ai laissé un tibia et un fémur).

Les dernières longueurs se rapprochent de la voie des Cristaux, on peut même papoter avec les cordées voisines, c’est sympa ! On zappe la dernière longueur malcommode en tirant tout droit avec quelques sangles dans les dalles et les buissons.

Après ces 15 longueurs, il ne reste plus qu’à dévorer le pique-nique puis redescendre sans difficultés au point de départ. Encore une belle journée en montagne !